Voici la suite et fin de cette “série Tilékol” consacrée à l'étrange hypothèse que je vous ai exposée : et si l'univers n'était qu'une simulation informatique ? Vous y trouverez quelques éléments troublants supplémentaires, mais surtout, et c'est le plus important, une réflexion sur les conséquences dans nos vies de tous les jours de ce qui n'est qu'une théorie un peu bizarre, et même complètement folle !

En ce qui me concerne, quelque chose a fondamentalement changé en moi depuis 1994, date à laquelle j'ai commencé à réfléchir à cette hypothèse. Changerez-vous à votre tour ?
Vous venez d'arriver sur cette page ? Bienvenue ! Ceci est une publication en plusieurs parties, donc pour tout comprendre et être dans le contexte, n'oubliez pas de lire les articles précédents de la série ici :
Le feuilleton de l’été, première partie : Bryce KPT
Le feuilleton de l'été, deuxième partie : l'échiquier et les grains de riz
Le feuilleton de l'été, troisième partie : l'hypothèse
Le feuilleton de l’été, quatrième partie : la matière et le vide
Merci !
Important : ce qui suit est la description d'une hypothèse de travail.
Je ne prétends absolument pas vous convaincre (ni me convaincre moi-même) de la véracité de cette hypothèse.
C'est juste un exercice qui permet d'entraîner notre réflexion en attrapant un “fil mental” et en tirant, tirant, pour voir où il nous mène… Et il nous mène très loin…
J'aurais pu continuer cette “série” pendant très longtemps, voire même faire une “saison deux”, mais je pense que cela nous mènerait trop loin pour ce blog, parce que nous serions amenés à parler de philosophie, de religion, de physique, de cosmologie, d'ésotérisme et que franchement, je pense que c'est à chacun d'entre nous de prolonger la réflexion pour nous-mêmes.
De plus, le dernier article sur la question n'a déclenché aucun commentaire de votre part, chers tilékoliers, ce qui veut probablement dire que le sujet ne vous intéresse pas particulièrement !
Ce n'est pas grave du tout, parce que je me suis régalé à écrire ces lignes, elles m'ont permis de mettre de l'ordre dans mon esprit sur un sujet qui me poursuit depuis 30 ans. C'est donc très positif !
Allez, passons à la suite… une suite de nombres
Fibonacci
Leonardo Fibonacci était un mathématicien italien du XIIIe siècle.

Un beau jour, il s'est amusé à inventer un petit jeu : créer une suite de nombres entiers dans laquelle chaque terme est la somme des deux termes précédents. La suite commence par 0 et 1, et les termes suivants sont 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55, 89, 144, et ainsi de suite.
Par exemple, 3+2=5, 5+3=8, etc…
Il ne s'imaginait pas les conséquences gigantesques que son petit jeu allait provoquer.
La “suite de Fibonacci” est une suite fascinante qui a été étudiée par les mathématiciens, des chimistes, des biologistes, des philosophes, des architectes, des musiciens, des artistes pendant des siècles.
Mais pourquoi donc ?
Parce qu'elle semble être en quelque sorte une “clé” utilisée par la nature. Par l'univers tout entier.
Tout d'abord, remarquons ceci : si nous divisons n'importe quel nombre de la suite de Fibonacci par celui qui le précède, nous obtenons invariablement un résultat qui tourne autour de 1,6.
Or (c'est le cas de le dire), ce résultat est très proche du “nombre d'or”, également appelé “section dorée”, “proportion dorée”, ou “divine proportion”, qui est 1,618.
Ne me demandez pas comment on détermine ce nombre d'or et quelles sont ses caractéristiques uniques, je vous laisse lire l'article de Wikipedia qui traite de la question, si vous désirez approfondir (et si les équations ne vous font pas peur !)
Sachez simplement que cette “divine proportion” est connue depuis l'antiquité.
Et c'est là que nous retrouvons le parallèle avec BryceKPT, dont je vous parlais au premier article de la série.
La nature est mathématique
Les fleurs, par exemple
Tout d'abord, avant de parler du nombre d'or, revenons à la suite de Fibonacci : 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55 etc…
Les fleurs semblent suivre cette suite de nombres :
Les lys ont 5 pétales, les marguerites ont 13 pétales, les tournesols ont 34 pétales, et les asters ont 55 pétales… Et ainsi de suite.
Elles obéissent à cette suite.
Il paraît que c'est valable pour toutes les fleurs, je ne suis pas allé vérifier !
Cliquez ici pour voir le cas particulier de la fleur de tournesol…
Le nombre d'or est partout dans la nature
Plutôt qu'un long développement, visionnez donc cette courte vidéo :
L'Harmonie
L'harmonie, qu'est-ce que c'est ?
C'est un état d'équilibre, de cohérence et de beauté qui résulte de l'association de différents éléments qui vont “parfaitement ensemble”.
Intéressons-nous à l'harmonie musicale : elle obéit à des règles précises, mathématiques, qui, lorsqu'elles sont respectées, font plaisir à nos oreilles…
Mathématique, la musique ? Demandez donc à Jean-Sébastien Bach !
Idem pour l'harmonie des couleurs, par exemple : elle aussi est réglée précisément, en fonction de la complémentarité qui n'est rien d'autres qu'un rapport mathématique entre des longueurs d'onde.
Mais ce qui m'a toujours ébahi, c'est l'harmonie des formes et des couleurs de la nature.
Placez vous dans n'importe quel point du globe : d'un désert africain à la forêt vierge, des paysages du nord de la France à ceux du bassin méditerranéen, du pôle Nord aux îles tropicales : toujours, absolument toujours, tout évoque l'harmonie.
Les couleurs fortes des tropiques, des lagons aux forêts, vibrent en harmonie, et même le ciel, que le temps soit au grand soleil ou à l'orage, est parfaitement accordé au reste.
Vous pouvez faire les mêmes observations dans des lieux totalement différents, des garrigues aux steppes, des forêts de pins à celles de peupliers : il n'y a jamais la moindre fausse note, et pourtant les formes et les couleurs sont totalement différentes.
Et c'est vrai également pour les animaux qu'on y trouve : les perroquets amazoniens aux couleurs vives seraient totalement incongrus sur une plage au ciel gris de la mer du Nord…
Tout cela paraît être réglé au millimètre… du moins jusqu'à ce que les humains ne viennent s'y établir : ils sont très forts pour briser toutes les harmonies naturelles…
J'arrête là cette énumération
J'arrête là cette énumération, et pourtant il y aurait tant à dire…
Mais il me reste deux points à aborder.
Science et religion
Fondamentalement, science et religions sont totalement antinomiques et prennent des chemins totalement opposés.
Cependant, si nous considérons cette hypothèse (qui n'est PAS une croyance, juste une idée qui permet de réfléchir), que constatons-nous ?
Que dans les deux cas, nous retrouvons l'idée de création. Et donc celle d'un ou de plusieurs créateurs…
Amusant, non ? Je vous laisse y réfléchir.
Jeu = joueurs
Il n'y a pas de jeu sans joueurs ! Ou du moins sans au moins UN joueur !
Donc, si nous considérons cette hypothèse selon laquelle nous évoluerions au sein d'un jeu vidéo, qui seraient les joueurs ?
- Sommes-nous, chacun de nous, en train de faire notre partie, relié par un réseau méga-puissant à huit milliards d'autres joueurs ?
- Ne sommes-nous que des personnages virtuels dotés d'une conscience artificielle ?
- Progressons-nous de vie en vie comme les joueurs progressent de niveau en niveau ?
- Est-ce que chacune des grandes divinités adorées par les différents peuples des différentes époques a une manette de Playstation à la main et joue une partie endiablée contre les autres ?
Allez savoir…
Sachez juste que des scientifiques, et pas n'importe lesquels, sont bien décidés à apporter une réponse à cette question. S'ils arrivent à prouver l'exactitude de l'hypothèse, nous allons tous basculer dans le bizarre !
Les conséquences dans ma propre vie
Non, je n'ai pas créé une secte, je ne suis pas devenu mystique, je ne suis pas entré dans une société secrète, je ne me suis pas plongé dans la physique quantique, je ne me suis pas lancé dans le codage de jeux vidéo !
Pour moi, tout ceci n'est qu'une hypothèse, une construction de l'esprit, un prétexte pour prendre de la hauteur, réfléchir, découvrir, apprendre, et aussi m'émerveiller, par exemple face à l'harmonie totale de la nature. Et à aiguiser ma curiosité insatiable !
Mais aussi, depuis que je réfléchis à cette idée, je suis devenu totalement tolérant envers d'autres personnes qui ont des croyances que je ne partage pas forcément, comme par exemple l'astrologie, les fantômes ou la divination par les tarots, le pendule, les boules de cristal ou les entrailles de poulets…
Après tout, si c'est dans le programme, pourquoi pas ?
De plus, cette hypothèse aurait le mérite d'apporter une explication logique aux coïncidences extraordinaires que nous avons tous vécues au moins une fois dans notre vie : elles pourraient avoir été programmées ?
Et enfin, qui dit “programme informatique” dit “bugs”.
En avez-vous connu dans votre vie ? Des vrais, des gros bugs, des trucs totalement impossibles ?
Je termine avec cette phrase d'Elon Musk :
“Il y a une chance sur des milliards pour que nous soyons dans la réalité et non dans une simulation”
Et vous, qu'avez-vous pensé de ce feuilleton de l'été ?
Bonjour Michel
J’étais très intéressée par ce feuilleton plein de suspens!
Nous sommes peut-être plusieurs à ne jamais écrire de commentaires mais à suivre Tilekol…C’est dommage d’arrêter cette aventure là !
Quant à Fibonacci, j’ai lu un livre passionnant il y a quelques années, très accessible sur le sujet. Je ne l’ai pas avec moi pour le moment. Je peux donner le titre en septembre.
A bientôt
sylvia
Merci Sylvia !
Disons que j’aurais vraiment beaucoup d’autres choses à écrire sur ce thème, et que je ne peux pas monopoliser le blog là-dessus…
Et puis, peut-être que j’ai allumé une petite flamme chez certains d’entre vous, qui allez à votre tour vous documenter, réfléchir, rêver sur ce sujet…
Mais si vous avez des informations complémentaires à apporter, n’hésitez pas !
Je veux bien les référence de ton livre. Bonne fin de vacances !
Ici, à la Réunion la rentrée c’est dans une semaine…
Un merci plein de gratitude pour nous faire “chavirer dans le bizarre” !!!!!
Merci Nanetska !
En vacances donc en déconnexion partielle des réseaux et des canaux d’information … d’ou notre vide de réponse .
Et la Matrice , tu ne parles pas de la Matrice … ( Matrix avec K Reeves )
Bonjour Michel,
Je n’ai reçu que le premier mail de la série, ceci explique peut-être cela (si d’autres de vos abonnés sont dans la même situation)… Mais quoi qu’il en soit, je l’avoue, je n’ai pas cherché à me connecter non plus à votre blog, pour savoir si suite il y avait. Et je n’avais jamais commenté jusque-là, alors que je vous lis (presque) assidûment.
Intéressante hypothèse, qui m’a donné à réfléchir. Même (et surtout peut-être) en plein mois d’août, déconnectée du quotidien.
Merci.
Une curiosité un brin coupable, puisque tu as bien expliqué que tu ne souhaitais pas envahir ce blog sur ce thème : qu’est ce qui a occasionné pour toi la “bascule”en 94 ?
Nanetska, je suis OK pour faire envahir le blog de commentaires 🙂
Le point de départ, 1994 ? C’était exactement l’objet du premier épisode.
Bonjour Yessamen,
Pas de souci, quand je rédigeais les articles j’imaginais qu’il serait lu sur leur smartphone par des vacanciers allongés sur les plages…
Merci pour ces réflexions, il est vrai que l’été on déconnecte en partie pdt les vacances de la famille. C’est incroyable où mènent ces recherches… il y a forcément un créateur pour une avoir tellement de végétaux et animaux et milieux naturels en symbiose… avec une perfection si troublante…! On découvre à peine ces merveilles qu’on a sous les yeux… merci pour tes belles recherches et réflexions qui mêlent la science et l’environnement. Pas de hasards finalement… tout semble écrit si on exclut les ravages humains !
Hello RunMac,
Je n’ai pas parlé de Matrix pour deux raisons :
1/ Parce que quand j’avais visionné le film à sa sortie, je m’étais endormi au cinéma en pleine projection ! Je me rappelle de gars en lunettes noires qui tiraient sur Keanu Reeves, qui évitait les balles au ralenti en faisant de jolies figures acrobatiques, mais c’est à peu près tout… Je ne l’ai pas revu depuis, j’ai peur de me rendormir !
2/ Bien entendu, je connais à peu près le thème du film, et j’aurais pu approfondir le sujet, mais il y a tellement de choses à rajouter sur cette “hypothèse” que le feuilleton aurait duré jusqu’à Noël !
Mais promis, je vais le regarder !
J’aurais pu aussi parler du roman “Ready Player One”, dont Spielberg a fait un film, qui est génial et qui est peut-être le chaînon manquant entre l’époque actuelle et l’étape suivante, qui consistera à notre tour à créer des univers remplis de personnages dotés de conscience artificielle !
ça donne à réfléchir…vraiment !!! je vais tout relire déjà !
J’ai beaucoup apprécié ce feuilleton et j’en ai parlé autour de moi tellement ca me fait cogiter…
bonne fin de vacances à toutes et tous !
Merci Claude !
Suis bien l’actualité, mon petit doigt me dit que ce sera un grand sujet d’ici quelques mois…
S’il fallait essayer de donner à quelqu’un le goût des mathématiques, je pense que l’un des moyens les plus efficaces de le faire serait de lui parler de la suite de Fibonacci. Elle est simple à comprendre. Ses premiers termes sont simples à calculer. Et pourtant elle vérifie des propriétés surprenantes, qui demandent un peu de recherche mathématique pour être démontrées. L’une de ces propriétés est que si p est un multiple de n, alors le p-ème terme de la suite de Fibonacci est aussi un multiple du n-ème terme de cette suite. Par exemple, le 10ème terme, 55, est multiple du 5ème terme, 5. C’est fascinant car il est a priori difficile de comprendre pourquoi et comment ça marche. Il faut se mettre aux maths pour y arriver.
Je sais que le nombre d’or est survalorisé, mais il permet quand même d’expliquer pourquoi l’étoile à 5 branches est une figure considérée comme particulièrement belle, et donc très souvent représentée, surtout dans les décorations de Noël. Le nombre d’or est partout dans cette figure, mais ce n’est pas la seule chose qui la rend harmonieuse : le rapport entre l’aire du pentagone central et celle d’une seule branche est le même que le rapport entre l’aire des 5 branches réunies et l’aire du pentagone central.
Merci Jérémy pour cette démonstration !
Ce qui me fascine, c’est que ce qu’on trouve “beau et harmonieux” obéit en réalité à une règle mathématique précise. C’est troublant…
Hello Michel,
j’ai adoré cette super série qui m’a amenée à réfléchir dans plusieurs directions….
Je t’avoue que la semaine dernière j’ai loupé avec les vacances ….Je profite un mois dans mon île de la Caraïbe !
Hello Deschamps,
Profite, profite !
J’ai beaucoup aimé cette série d’articles.
Toutefois pour les fleurs, une grosse part d’entre elles, les brassicaceae (ex crucifères) ont 4 pétales, et ce n’est pas une petite famille de plantes. Et le 4 n’est pas dans la suite Fibonacci que tu nous présentes.
Je pense que quand on voit certaines coincidences, on a tendance à généraliser à un ensemble. Et c’est tout le travail des scientifiques de nous prouver que ces coincidences en sont ou pas.
Bonjour Agnès
Excellente remarque !
Note bien que j’avais dit “il semble que” et “je ne suis pas allé vérifier !”
Est-ce que les fleurs des brassicaceae se forment autour des graines disposées en spirale ? Une explication est fournie ici.
Bonjour Michel,
J’ai lu tes articles avec énormément d’intérêt et je suis d’autant plus intriguée que depuis quelques semaines, je suis “poursuivie” par la suite de Fibonacci et le nombre d’or 🙂
Fin juillet, j’étais à Milan et notamment au musée des Sciences et Techniques Léonard de Vinci… La semaine dernière, je discutais avec des amis qui me parlent de cette suite… Et aujourd’hui, je lis ton article !
Etrange, non ?
De plus, à plusieurs reprises, dans ma vie, je me suis retrouvée dans des situations étonnantes où le “hasard” me donnait un coup de pouce pile au moment où j’en avais réellement besoin. J’y pense souvent car ces hasards étaient vraiment intrigants.
Peut-être que celui qui tient la manette de mon personnage est doué !! 🙂
Voilà, je tenais à te dire que je lis tes articles depuis longtemps avec grand intérêt et que je vais farfouiller un peu plus suite aux derniers.
Bonne journée 🙂
Hello Aline
Concernant les hasards qui interviennent exactement où on a besoin d’un “énorme coup de main”, j’en ai vécus et si je les racontais ici, tout le monde me traiterait de menteur ou de fou !
Mais pourtant, ils m’ont sauvés de situations inextricables, et sans eux Tilékol n’existerait certainement pas.
Je me suis fait la même réflexion que toi…
Bonjour Michel,
j’ai beaucoup apprécié le rapprochement entre l’histoire de Sissa sur le jeu d’échecs et la loi de Moore en informatique. Je ne l’avais pas vu, étant pourtant habitué de ces 2 domaines.
Une remarque sur ChatGPT et ce genre de nouveaux outils en général : dit simplement, quelqu’un peut passer avant nous et ordonner à la machine de répondre d’une certaine façon aux futures demandes.
Je comprends tout à fait la logique de votre raisonnement et votre questionnement sur le monde dans lequel nous vivons. Mais qu’en est-il de notre ressenti profond ? Quand en dehors de toute rationalité, à un moment-clef de notre vie, une certitude s’est imposée qu’il fallait faire un acte précis. Qu’en est-il de tous ces légers ressentis qui nous disent tous les jours, plutôt ceci, plutôt cela ? Les synchronicités, en voici une : je suis juste en train de lire (arrivé page 40 sur 400 environ) un livre qui s’intitule “Comment les synchronicités ont changé ma vie”. Et l’auteure lie de façon forte l’intuition (en dehors de toute rationalité) et les synchronicités.
Nous avons tous notre représentation de la réalité, notre paradigme (inconsciemment pour certains, peut-être beaucoup), que cette représentation soit en questionnement, aboutie, ou tout autre état. Dans le mien par exemple, il y a quelques poteaux solides et beaucoup de trous. J’ai fait le choix (ce n’est même pas un choix) de m’appuyer sur mon intuition pour juger, comprendre, d’abord directement par moi-même, puis ensuite par extension en jugeant quelles sont les personnes auxquelles je peux accorder du crédit et écouter leurs dires.
Ma conclusion qui n’est que mon point de vue : notre réalité n’est pas basée sur l’IA, mais un monde fait d’IA pourrait y exister, imbriqué au point qu’en y entrant, on pourrait vraiment oublier notre réalité.
En espérant avoir posé des propos suffisamment clairs. Michel merci beaucoup pour vos lettres, souvent très très intéressantes.
Éric
Bonjour Eric,
Cette hypothèse n’a pas d’autre but que de nous faire réfléchir… Et vous le faites d’une belle manière !
Michel, je découvre votre réponse aujourd’hui, merci ! 🙂
Bonjour Michel,
J’apprécie toujours vos articles mais je ne commente que très rarement…promis je vais faire des efforts ! J’avoue que ce feuilleton de l’été est vraiment fascinant et donne beaucoup à réfléchir !!! Je suis en vacances sur votre si beau caillou et si tout est programmé peux-être nous croiserons nous ?😃
Merci pour toutes ces pistes de réflexion!
j’ai trouvé tes hypothèses passionnantes et qui rejoignent mes interrogations sur notre ” réalité ” ? il me semble que cela dépasse les capacités de notre cerveau. Que notre réalité soit un programme informatique très sophistiqué et/ou une création divine d’un grand architecte ! la question de l’origine en définitive reste un mystère. Cela me conforte également dans l’idée que le système actuel dans lequel nous vivons nous coupe de cette réflexion, de ces questionnements existentiels.. etc et tend à abêtir l’être humain via la consommation, la peur, le pouvoir.. etc et que toute pensée ne faisant pas partie de ce que l’on veut nous faire avaler est considérée comme hérétique, complotiste, délirante.. alors qu’au contraire je pense que nous devons être comme de véritables scientifiques : douter, s’interroger, expérimenter.. et n’avoir aucune certitudes. Tout est illusion .. merci en tout cas de nous partager tes hypothèses qui ouvrent l’esprit. A bientôt,
Bonjour,
merci pour ces articles qui ouvrent toujours de nouvelles portes de réflexion, souvent vers des pistes inattendues, parfois passionnantes.
Cette hypothèse me rappelle la série de science-fiction qui passait à la télé en France dans les années 80, “La quatrième dimension”. Beaucoup de scénarios étaient basés sur de nouvelles hypothèses scientifiques et poussaient le bouchon un peu plus loin, ou interprétaient ces idées de manière à les rendre plus accessibles au grand public, particulièrement celui d’enfants/ados. J’ai encore en tête certaines images. Par exemple, celle de catastrophes naturelles incommensurables sur notre globe et notre univers – qui en fait se trouvent être dans une sorte d’aquarium qu’un enfant gâté a eu comme jouet et cassé sans état d’âme. Il y a eu aussi le film “Tron” où un joueur se trouvait propulsé dans un jeu vidéo, dont les personnages jouaient leur vie à chaque impulsion électrique venue d’un joystick… Bref, c’était fascinant pour moi et mes frères, et les romans de SF que j’ai pu lire ensuite m’ont souvent montré que l’imagination des écrivains se combine très bien à celle des scientifiques pour nous aider à mieux appréhender (ou en tout cas envisager) notre monde en mutation. (La série Hypérion, écrite avant le véritable développement d’internet, a deviné beaucoup de choses qui ont ensuite été réalisées, tout comme Jules Verne et l’illustrateur Robida un siècle auparavant.)
Pour en revenir aux maths, je conseille aussi “Le théorème du perroquet”, un roman (plutôt jeunesse) qui parle de l’histoire des maths et de l’évolution humaine d’une manière qui fait comprendre ce qui a poussé les humains à chercher toujours plus loin des formules, des invariants mathématiques, des suites (comme celle de Fibonacci) pour aller toujours plus loin dans l’inconnu, faire de l’imprévisible quelque chose d’imprévu (c’est-à-dire non encore prévu) et petit à petit de le rendre plus prévisible…
Allez, ce post prend des allures exponentielles, mais bon, l’humanité a bien réussi à envoyer un téléscope qui nous montre des images du début de notre univers, et cela me réjouit tout autant que de contempler des fleurs à 4 ou 7 pétales…
Bonne continuation !