Un site web, vous le montez, vous l'alimentez, et il vit sa vie.

Parfois, c'est une pauvre petite vie, où il navigue solitaire dans l'espace froid et obscur aux confins du web, sans la moindre petite visite, sans le moindre petit commentaire qui viendrait réchauffer le coeur de son propriétaire et il finit par mourir (le site, pas le propriétaire) ou par errer pour l'éternité dans le vide intersidéral…

Parfois, au contraire, c'est un lieu de vie, avec plein de visiteurs qui viennent y picorer des informations intéressantes, qui en peuplent les pages et qui y amènent de la chaleur, de la lumière et de l'amitié…

C'est le cas pour Tilékol, même si les commentaires, qui sont le carburant de tout blog, ne sont plus aussi présents qu'à l'époque d'avant, où Facebook et Youtube n'avaient pas siphonné l'énergie de la blogosphère…

Dans les lignes qui suivent, je vais partager avec vous ce qui se passe dans les coulisses de votre blog préféré, je pense que ça devrait vous intéresser.

Je vais également vous indiquer les trois pages les plus vues actuellement sur Tilékol.

Mais d'abord, j'ai un truc à vous expliquer, vous allez comprendre où je veux en venir…

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le “bandeau de cookies” sans avoir jamais osé le demander

Ah, ce bandeau de cookies, qui vient nous agresser à chaque fois (ou presque) que nous visitons un site web, et sur lequel nous cliquons sur le premier bouton venu pour nous en débarrasser, mais pourquoi est-il là ?

Un bandeau à cookies règlementaire – Image CNIL

Il est là parce que c'est obligatoire, je pense (mais je peux me tromper) que son apparition date de 2018 et du RGPD, ou “Règlement Général sur la Protection des Données”.

Ce RGPD, maudit par tous les propriétaires de sites web parce qu'il est compliqué et contraignant et même décourageant parfois, est là pour protéger notre vie privée.

Et c'est là qu'interviennent les cookies.

Mais un cookie, qu'est-ce que c'est ?

Je vous rassure, un cookie n'est pas un virus hérissé de piquants qui partirait infecter votre ordinateur ou qui enverrait tout ce qu'il contient vers des pirates malveillants…

Un cookie, c'est un petit fichier texte qui est téléchargé dans certains cas lorsque vous visitez un site web et qui est stocké sur votre navigateur.

Certains cookies sont indispensables :

Par exemple, lorsque vous achetez un produit sur un site web, vous allez être amené à changer de page pendant le processus d'achat : si un cookie n'avait pas été placé sur votre navigateur, le site web ne pourrait pas vous reconnaître quand vous arrivez sur la page suivante et votre achat tomberait à l'eau, ou alors vous ne pourriez pas y avoir accès.

Certains cookies sont pratiques :

Lorsque vous postez un commentaire sur un blog, par exemple, vous commencez par indiquer vos nom et adresse mail, c'est un peu fastidieux. Mais si vous revenez quelques jours plus tard et que vous voulez de nouveau poster un commentaire, miracle : vous êtes immédiatement reconnu ! Avouez que c'est pratique. Et notez que les cookies ont une durée de vie, qui peut aller de quelques jours… à quelques mois.

Idem lorsque vous avez un abonnement à un journal en ligne : vous n'avez pas à vous identifier à chaque fois, ce serait trop fastidieux. Merci les cookies !

Certains cookies sont des espions :

Rassurez-vous, ils n'ont pas un chapeau mou sur la tête, un pardessus jaune et un flingue dans la poche.

Mais ils vous suivent à la trace sans que vous vous en rendiez compte. Ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose, comme nous allons le voir.

C'est le cas des cookies “publicitaires” qui sont placés à votre insu lorsque vous visitez un site web qui, justement, contient de la publicité (fournie par Google, Facebook, Taboola ou autres plate-formes qui s'accrochent à vous comme un sparadrap).

Pourquoi vous suivent-ils comme ça ? Pour comprendre quels sont vos centres d'intérêt et vous proposer des publicités qui sont susceptibles de vous intéresser.

Moi, j'aime bien, parce que lorsque je parcours le web, quitte à avoir des pubs je préfère des promos pour le dernier ordinateur ou smartphone à la mode ou magasin de Beaux-Arts en solde ou formation aux NFT (quelques-uns de mes centres d'intérêt) que des réclames pour des machines à laver ou des sites pour adultes, si vous voyez ce que je veux dire…

Donc, ces espions-là ne sont pas non plus le diable, mais ce n'est que mon avis.

Certains cookies-espions comptent les visiteurs du site web :

Et ils permettent d'établir des statistiques de visites.

Le service de statistiques le plus connu et le plus utilisé s'appelle Google Analytics.

Il permet (grâce à un cookie), d'obtenir une quantité incroyable de données sur les visites, dont entre autres :

  • L'origine géographique des visiteurs
  • Leur nombre (en direct)
  • Leur langue parlée
  • Leur âge, si ce sont des hommes ou des femmes (comment fait-il ?)
  • La durée de leur visite, le nombre de pages vues
  • L'origine de leur visite (recherche sur Google ? Lien d'un autre site web ?)
  • Les mots-clés précis qu'ils ont utilisé dans leur recherche sur Google avant d'atterrir sur le site web
  • Et tout un tas d'autres informations.

Le défaut qu'on peut trouver à Google Analytics, c'est qu'il utilise les données personnelles des visiteurs… Eh oui, pour le cas où vous ne le sauriez pas, Google sait TOUT de vous.

Le bandeau à cookies : inévitable ?

Le péniblissime bandeau à cookie est-il obligatoire pour TOUS les sites webs ?

Cette obligation européenne, relayée par le CNIL français, permet aux visiteurs d'accepter ou de refuser les cookies, mais n'est réellement obligatoire que si le site web dépose trois types de cookies :

  • Les cookies permettant le suivi publicitaire
  • Les cookies permettant le partage sur les réseaux sociaux
  • Les cookies qui mesurent l'audience (comme ceux de Google Analytics).

Dans ce cas, le bandeau à cookies vous permet d'autoriser ou non les services en question à déposer un “traceur” (nom français du cookie) sur votre navigateur…

Et donc, à l'inverse, si votre site web ne contient pas de suivi publicitaire, de partage sur les réseaux sociaux et de cookies de suivi des visiteurs, le bandeau à cookie n'est pas obligatoire.

Et sur Tilékol ? Cookie ou pas cookie ?

En 2018, lors de la mise en place du RGPD, la question s'est posée.

Bon, il n'y a pas de publicité sur Tilékol (sauf pour les livres de Nanoug, mais la boutique est intégrée au site, et je ne vois pas ce qu'un cookie-espion pourrait bien faire là 🙂 )

Il n'y a pas non plus de bouton de partage sur les réseaux sociaux.

Reste le cas de Google Analytics : avant la mise en place du RGPD, j'avais activé Analytics, mais franchement je ne l'utilisais quasiment jamais : il fallait à chaque fois aller sur Google, chercher l'adresse d'Analytics (je ne m'en souvenais jamais), trouver le moyen d'arriver jusqu'aux stats (c'était compliqué)…

Donc, en 2018, j'avais purement et simplement supprimé le service de Google, bon débarras !

Tilékol n'est donc pas tenu d'avoir un bandeau à cookies, mais j'en avais quand même mis un petit, en bas, qui avait pour avantage d'expliquer clairement les choses aux visiteurs curieux.

Mais du coup, je n'avais plus de statistiques…

Je savais qu'il y avait pas mal de visites sur Tilékol, parce que je suis obligé de l'héberger sur un serveur privé, ce qui coûte très cher, d'autant plus que pour un bon fonctionnement j'ai dû payer un supplément mensuel pour ajouter de la puissances (CPU) et de la mémoire au serveur, qui avait du mal à fournir toutes les ressources pour que tout fonctionne bien.

Mais je ne savais pas quelles pages étaient le plus visitées, par exemple.

Il se trouve que, récemment, je me suis de nouveau intéressé à la question, lorsque j'ai mis à jour mon site d'artiste-peintre et que j'ai ressenti la curiosité de savoir si des gens avaient l'idée saugrenue de le visiter…

…Et j'en ai de nouveau

Et j'ai découvert que, depuis 2018, les choses ont évolué : il est désormais possible d'installer sur les sites web un service de statistiques interne, qui ne dépose aucun cookie, et donc qui est dans les règles vis-à-vis de la loi européenne, et dispense donc de l'infâme pavé d'acceptation/refus des cookies.

Et donc j'ai de nouveau des stats sur Tilékol, grâce à un “plug-in” qui porte le joli nom de “Koko Analytics”, ce qui me convient bien puisque je vis sous les tropiques 🙂

Quelles sont les pages les plus vues actuellement sur Tilékol ?

J'avoue que j'ai été étonné, en particulier par les deux premières, qui représentent vraiment un grand nombre de visites :

“Réparticlass”

C'est un outil pour les équipes et les directions des écoles, qui permet de préparer la structure de l'école pour l'année N+1.

Cette feuille de calcul avait été créée il y a des années par un ATICE qui, généreusement, me l'avait envoyée pour que je la partage sur Tilékol, ce qui lui avait valu de manière incompréhensible et scandaleuse d'être sévèrement sanctionné par sa hiérarchie…

Je m'en servais chaque année lorsque j'étais directeur d'école, ça marchait très bien.

Il m'était arrivé une fois je crois de ne pas pouvoir ouvrir la feuille de calcul, avec un message du genre “cette feuille est privée”, le problème étant facilement résolu en “enregistrant sous” un autre nom le fichier, ne me demandez pas pourquoi !

La page officielle de Réparticlass est ici : cliquez

Notez que je n'assure plus de “support technique” de Réparticlass, parce que les fichiers sont bons, ils fonctionnent. Visionnez bien les vidéos !

Si vous désirez les modifier à votre sauce et si vous en avez les compétences, vous pouvez le faire sans souci, le mot de passe pour débloquer les onglets est e3 mais vous n'en avez ABSOLUMENT PAS BESOIN pour une utilisation normale.

Je vous souhaite une bonne répartition !

“La méthode des trois cahiers”

Là, j'avoue avoir été étonné.

Je pense qu'un site particulièrement visité a mis un lien vers cet article que je trouve d'ailleurs très utile, en particulier aux personnes qui doivent gérer une entreprise… ou une école.

Il fournit un “gouvernail” solide, permet de fixer un cap et de garder une trace de ses actions, bref c'est un bon outil d'organisation, simple et logique.

La “méthode des trois cahiers” est ici : cliquez

“Les Nanoug'graphismes du printemps”

Voilà qui est de saison !

La page des graphismes du printemps est actuellement la troisième page la plus visitée de Tilékol, assez en retrait toutefois des deux premières.

C'est le livre de Nanoug d'actualité, saison oblige : des jolies fleurs, des petites bêtes, des couleurs, mais aussi un excellent entraînement au tracé des lignes horizontales, verticales, obliques, des ponts, des ronds, des vagues, des boucles, des spirales !

Des fleurs, des coccinelles, des chenilles, des abeilles, des papillons…

Du coup, vous savez quoi ?

J'ai rajouté une petite “pub” comme celle-ci – mais sans la moindre trace de cookies ! – vers les Graphismes du Printemps sur les pages de Réparticlass et de la méthode des trois cahiers !

Tiens, j'en profite pour vous dire que, sincèrement et en toute simplicité, si vous voulez soutenir Tilékol (permettre de payer le serveur et le service de newsletters, entre autres) et Nanoug, c'est très simple : faites-vous plaisir et faites plaisir à vos élèves en achetant un Nanoug'Bouquin… Croyez-moi, ce sera apprécié !