Continuons notre série consacrée à l'approche de Nanoug des oeuvres de grands peintres. Une approche documentée, expliquée, avec exemples concrets. A vous de jouer dans votre classe !

.
.

Aujourd'hui, quatre peintres : Delaunay, Kandinski, Viallat et John One. Les connaissiez-vous tous ?

Ah, ce qu'il y a de bien dans la peinture, c'est que les styles sont infinis. Il y en a pour absolument tous les goûts, il suffit juste de choisir le bon peintre, à condition de le connaître et de connaître ses oeuvres, bien entendu.

Tenez, je vous donne quelques exemples. Voici quelques peintres que j'aime beaucoup. Les connaissiez-vous ? Si la réponse est “non”, effectuez une petite recherche sur Google, vous allez en découvrir des belles choses : William H. Johnson, Erin Hanson, Joan Blond, Michel Macréau. Oui, ça part dans tous les sens. Et c'est tant mieux, la peinture, c'est la liberté !

Revenons à l'approche préconisée par Nanoug, les explications sont ici : cliquez.

Robert Delaunay : “Joie de vivre”

Robert Delaunay (1885-1941) était un grand explorateur de territoires vierges en matière de peinture.

Il a produit des oeuvres figuratives mais aussi abstraites. Il a exploré le cubisme. Il a été touché par le surréalisme. il a été ami d'Apollinaire, de Cendrars, de Kandinski. Il a laissé sa trace dans l'histoire, une trace colorée et géométrique.

.
.

Son tableau “Joie de vivre” est l'éclatante démonstration du pouvoir des couleurs. On pourrait le considérer “cubiste”, mais comme il est constitué principalement de ronds, j'aurais tendance à l'appeler “rondiste”, juste pour le plaisir d'inventer un mot.

Mettez n'importe quel élève devant une reproduction de ce tableau, et il se précipitera vers la gouache et les pinceaux !

Mais ne nous précipitons pas commençons par observer :

  • les ronds sont de différentes tailles
  • certains ronds sont superposés : ils sont les uns sur les autres .
  • certains ronds se chevauchent : ils se superposent seulement en partie.
  • certains ronds sont trop grands pour les voir en entier . On en voit qu'une partie.
  • certains ronds sont “coupés en deux” et ont deux couleurs
  • il y a des couleurs chaudes (jaune, orange, rouge) et des couleurs froides (bleu, vert)

Faisons des ronds ? OK. Mais comment faire des ronds ?

Ne pouvons-nous pas utiliser des objets qui vont nous aider ? Lesquels ?

.
.

Ah, je vois que vous commencez à frétiller vous aussi ?

La suite, sur le blog de Nanoug, est ici : cliquez !


Vassily Kandinsky : “Ensemble multicolore”

Vassily Kandinsky (1866-1944) est un genre d'extra-terrestre. Il a changé plusieurs fois de nationalité (né russe, puis naturalisé allemand, puis naturalisé français !).

Il a commencé par tâter de l'art figuratif, puis un beau jour il a en quelque sorte fait sa révolution personnelle et il a carrément (“il aurait”, soyons prudents, l'époque était fertile en esprits novateurs) inventé l'art abstrait moderne !

Il ne cherche plus à représenter quoi que ce soit. Il explore le domaine des formes et des couleurs qui se suffisent à elles-mêmes. (Pour la petite histoire, Picasso, l'immense Picasso, détestait l'idée même de peinture abstraite, quoi qu'on puisse penser en voyant certaines de ses compositions cubistes les plus audacieuses. Pour lui, la peinture interprète le monde, mais doit quand même s'appuyer sur du concret…)

.
.

Dans “ensemble multicolore”, Kandinsky va très loin, puisqu'il fait en quelque sorte exploser le sacro-saint rectangle de toile tendue sur un châssis, bien qu'il soit toujours là… Sa peinture ressemble quand même beaucoup à une sculpture, ne trouvez-vous pas ?

Avez-vous remarqué, là aussi, la prépondérance des ronds dans cette oeuvre ?

Des petits ronds ?

Petits… comme des gommettes ?

.
.

Découvrez la séance que Nanoug vous propose autour de cette oeuvre de Kandinsky : cliquez ici !


Les osselets de Claude Viallat

Claude Viallat, peintre français né en 1935, a une passion pour une forme, toujours la même, rappelant un osselet, qu'il répète inlassablement sur des toiles colorées ( y compris des bâches industrielles !).

Ce qui s'appelle avoir de la suite dans les idées.

Les résultat ? Un genre de sensation hypnotique, des formes qui s'alignent sans fin, des couleurs vives.

Matisse aurait apprécié. Vos élèves apprécieront.

Ne trouvez-vous pas que cette approche se prête admirablement à des expériences utilisant trois ingrédients “chéris” des classes maternelles : de grandes feuilles de papier, de la gouache et… des éponges ?

Avec par exemple… ce résultat !

Pour en savoir plus, visitez le blog de Nanoug et sa magnifique séance “Voilà Viallat”, c'est ici !


Le “Street-art” de JonOne

“Street-art” signifie “art des rues”.

Mais il y a bien longtemps qu'il ne se cantonne plus aux murs de nos cités. Les grands artistes de street-art font aussi de vraies toiles, sont exposés dans des galeries, et qui décorent les intérieurs d'amateurs ravis.

John Andrew Perello, dit JonOne, Jonone ou Jon156, a eu une drôle de trajectoire : né à Harlem en 1963, il a passé sa jeunesse à “bomber” les murs et les trains de New-York. Aujourd'hui, il peint sur toile, et habite… à Roubaix !

Ses oeuvres débordent d'énergie et de couleurs, et il est côté sur le marché international de l'art.

Mon petit doigt me dit que vos élèves ne seront pas insensible à son style !

.
.

Nanoug a décortiqué l'approche graphique de l'artiste : il se base sur la répétition de mots dont les lettres sont accolées les unes aux autres.

Dans son article qui est consacré à cette approche, Nanoug a décomposé le processus du peintre en quelques étapes simples, en utilisant deux techniques différentes, ce qui donne des résultats qui ne peuvent pas laisser visuellement indifférent !

.
.

“A la manière de JonOne, par Nanoug” ? C'est ici : cliquez !

.

Voilà, c'est fini pour aujourd'hui !

La semaine prochaine, nous terminerons cette série avec… une surprise.

N'oubliez pas que Nanoug est la reine du graphisme, du coloriage, du découpage et de bien plus encore : avez-vous visité sa librairie numérique ?