Il y a quelques jours, je suis tombé par hasard – mais étais-ce un hasard – sur une page Facebook remplie de petites vignettes colorées contenant des textes pleins de sagesse. Je vous la fais découvrir, si vous ne faites pas déjà partie des 38 000 personnes qui ont cliqué sur “j'aime” en la visitant…
Il n'y a pas qu'une page Facebook : il y a aussi un site web, un bouquin…
…Et des petites pensées à savourer et appliquer sans modération aucune…
Je vous préviens tout de suite : nous allons reparler des personnes – Audrey Akoun et Isabelle Pailleau – qui sont derrière cette “fabrique à bonheur”. Mais nous allons en parler dans un deuxième temps, parce qu'il faudra d'abord que je lise leur livre, que je viens d'acheter, puis que j'aie quelques échanges avec elles.
Petites images
Aujourd'hui, je voudrais simplement vous parler d'un concept et vous présenter (en les commentant) quelques maximes en images, toutes tirées de leur page Facebook, dont je vous parlais en introduction.
Si vous êtres méfiant, craintif envers Facebook, rassurez-vous, vous pouvez cliquer ici sans risque, cette page ne vous mordra pas et ne se sauvera pas en emportant avec elle toute votre vie privée. Vous allez découvrir un bon côté de ce réseau social.
Ces images, ces aphorismes colorés reflètent une manière de voir la vie dont il faut que je vous parle. Parce que si elle est une deuxième nature chez moi, c'est loin d'être le cas pour tout le monde.
Et c'est bien dommage.
Ce concept se résume en un mot :
Positif
Avoir une approche positive de la vie n'a absolument rien à voir avec le fait d'être optimiste, béat ou non.
Un positif n'est pas (forcément) un Bisounours, un naïf ou aveugle.
Bien au contraire, être positif, c'est connaître l'existence d'un genre de “muscle mental” caché, c'est pratiquer un entraînement régulier de ce muscle, c'est être particulièrement bien armé pour parcourir la vie. Avec le sourire.
L'existence de problèmes n'est qu'un faux problème. N'est qu'une partie de la réalité. Se focaliser sur les problème empêche de se focaliser sur les solutions, et tout problème disparaît face à sa solution.
Les problèmes aiment se montrer, les solutions aiment se cacher, mais “qui cherche, trouve“…
Etre positif, c'est être le scénariste, l'acteur et le spectateur de sa propre vie. Etre positif, c'est agir, agir et encore agir. C'est construire l'avenir, pierre après pierre. C'est avancer, millimètre après millimètre. C'est croire en son imagination, en ses rêves et en sa folie, les assumer et les brandir.
Etre positif, c'est savoir que tout est possible. TOUT. C'est être particulièrement lucide.
C'est, alors qu'on fonce droit dans un mur, chercher, chercher, chercher le trou d'épingle qui s'y trouve et s'y engouffrer. Alors, comme le dit de manière extraordinaire Marc Vella, “la chute devient envol”.
Ceci est très sérieux, et n'a rien d'idéaliste ou d'utopique. Il faut avoir connu ou vu de tels envols au moins une fois dans son existence…
Etre positif, c'est se construire, être vigilant vis-à-vis de soi-même, c'est aller de l'avant les yeux grand ouverts.
Etre positif, c'est accepter l'échec, et s'en servir comme d'un marchepied, un tremplin, une autoroute menant à la réussite.
Etre positif, c'est ne jamais manquer la moindre occasion d'éclater de rire. Quelles que soient les personnes avec lesquelles on se trouve. C'est la règle de santé N°1.
Etre positif, c'est dialoguer avec le bonheur, le provoquer, le tirer par la manche, lui serrer la main, l'inviter, l'approcher, le rencontrer, l'apprécier, l'apprivoiser, le savourer, sans jamais chercher à le retenir, l'emprisonner, l'attacher…
Merci à Robert D. de m'avoir fait découvrir cette page Facebook.
Merci aux animatrices de “la Fabrique à Bonheurs” pour avoir eu la bonne idée d'y afficher ces jolies petites images.
Leur site web se trouve ici et leur livre s'appelle “Apprendre autrement avec la pédagogie positive”. Vous le trouverez ici ou, mieux, chez votre libraire de proximité, vous savez, cette échoppe aux étagères qui croulent sous les livres et où un être humain vous accueille…
ah ben mince, pas de commentaire… je voulais voir un peu ce qui ressortait de toutes ces belles phrases… et rien! Fin de période, je suppose…timing à tenir, évaluations à prévoir/faire/transmettre, fatigue à combler… Grrr je comprends!
Bon alors, que dire qui pourrait intéresser?? Et bien que toutes ces petites phrases sont là au fond de nous, on en a bien conscience mais on n’ose pas souvent les mettre en oeuvre….alors ça fait du bien d’entendre des personnes convaincus le dire haut et fort au point d’en faire “leur beurre”.
Aller, je m’en vais savourer les derniers jours me séparant des vacances pour encore mieux les apprécier! Bon courage Michel et tous les autres!
Hello Stl
Effectivement, il y a de très nombreuses personnes qui ne voient ces phrases que comme des phrases. J’en rencontre tous les jours et je me dis souvent “Ah, si elles savaient…”
Parce que ces phrases énoncent des vérités ultra-concrètes. Il faut les avoir vécues pour en être convaincu, et il vaut en être convaincu pour avoir une chance de les vivre… Un exemple concret parmi d’autres : le présent site.
…Et il y a aussi ceux qui connaissent bien ce qu’il y a derrière ces phrases, qui sourient d’un air complice et qui quittent la page sur la pointe des pieds.
Dans les deux cas, tout commentaire est effectivement inutile.
En tous cas, merci pour le tien, parce que ça fait toujours plaisir !
Oui Stl…je crois qu’on sera plus positif en vacances !!!
J’aime bien ces petites phrases, ça donne du peps !
Ca me rappelle certains posters de mon adolescence. La phrase qui tue, accompagnant une photo d’enfer !!!
Et puis on grandit et on les trouve un peu gentillettes (face à nos désillusions de jeune adulte je suppose).
Et puis on grandit encore (pour ne pas dire vieillir !) et elles retrouvent leur sens, leur profondeur perdue derrière l’apparente légèreté.
Ca me parle plus maintenant qu’il y a 10 ans…( la photo du cheval et de la cascade a mal vieilli par contre 😉 )
Ces phrases indiquent des vérités profondes.
Quand on les “survole”, on les trouve sympa, ou amusantes, ou gnan-gnan.
Mais elles sont bien plus que ça.
Par exemple, celle qui dit “Celui qui ne veut rien faire se cherche une excuse, celui qui veut agir se trouve un moyen”.
Je la “vois agir” quasiment quotidiennement, en rencontrant des gens qui passent leur journée à se plaindre et à esquiver le moindre effort intellectuel ou physique, la moindre remise en question d’eux-mêmes, de ce qu’ils pensent ou de ce qu’on leur fait penser.
Quant à la phrase du Dalaï-Lama sur les coups de chance, je la rapproche du proverbe “à toute chose malheur est bon” et on peut vérifier sa réalité chaque jour. Il suffit de voir le monde par le prisme du positif. Comme chaque autre “pensée” affichée sur cette page…
Ces petites phrases qui semblent anodines sont effectivement bien plus profondes…. Malheureusement, je n’ai pas assez de sagesse pour qu’elles soient miennes 24/24 et 365 jours par an…. Même si jour après jour, mois après mois, j’essaye d’avancer en ce sens.
J’aime beaucoup celle qui conseille de ne jamais baisser les bras car nous sommes à 2minutes de la réussite…
Certaines seraient à coller au dessus de la photocopieuse pour faire réfléchir tout le monde (ou peut être plus de la machine à café, lieu d’échange 😉 )