Colorithmes : c'est le nom du nouveau livre de Nanoug qui sort aujourd'hui ! “Colorithmes” avec un “i” comme algorithmes ? Tout-à-fait ! Des algorithmes, MAIS “à la Nanoug”, c'est-à-dire liant pédagogie, créativité et arts plastiques !
Mais avant tout, répondons à cette question qui vous taraude depuis des années : pourquoi donc le mot “algorithme” ne s'écrit pas “algorythme”, avec un “y”, ce serait logique, non ? J'ai la réponse !
Algorithmes
Je commence par vous donner tout de suite cette réponse : étymologiquement, le mot “algorithme” ne vient pas du tout de “rythme”, comme on pourrait s'y attendre.
Eh non ! En fait, il est dérivé d'un nom propre, tout comme Frigidaire (entreprise qui a popularisé le réfrigérateur), Jacuzzi (inventeur italien de la baignoire à remous) ou Poubelle (Eugène Poubelle, préfet de paris, a créé la “poubelle” par décret, le 24 novembre 1883, elle n'existait tout simplement pas avant !)
Et le nom en question est : al-Ḵuwārizmiyy (essayez de le prononcer, vous verrez, c'est très proche de “algorithme” !)
Il s'agissait d'un mathématicien persan, né en 780, inventeur de l'algèbre !
Timbre soviétique de 4 kopecks, pas un de plus : portrait fictif d'Al-Khwarîzmî, émis le 6 septembre 1989 à l'occasion de son 1200e anniversaire (789-1989).
Merci qui ? Merci Google !
Je profite de cette petite introduction pour vous faire remarquer qu'on parle énormément d'algorithmes en informatique, puisqu'il s'agit d'un “ensemble de règles opératoires dont l'application permet de résoudre un problème énoncé au moyen d'un nombre fini d'opérations.”
Ce sont les algorithmes qui permettent par exemple à Instagram de décider du contenu qu'il va vous mettre sous le nez pour vous rendre dépendant de la petite fenêtre de votre smartphone, ce qui n'est pas très gentil mais qui rapporte gros à Facebook-le-méchant.
Mais arrêtons cette digression et plongeons nous dans le vif du sujet.
Colorithmes : objectif artistique en plus
Et “Colorithmes“… c'est le nom du dernier Nanoug'Bouquin !
Miam-miam, frottons-nous les mains et découvrons-le :
Nanoug le décrit ainsi :
“On travaille souvent les algorithmes en utilisant des perles, des cubes, des formes géométriques, des images ou autres objets…
Colorithmes propose de les travailler avec, en parallèle, un objectif artistique, puisqu’il va s’agir de colorier ou de peindre des supports à base de lignes ou de « damiers » en respectant et en poursuivant un algorithme.
La dimension esthétique s’ajoute alors à l’apprentissage de la maîtrise des algorithmes.”
Ainsi donc, fidèle à son habitude, Nanoug va ajouter une dimension plastique à un outil pédagogique “froid”, lui apporter un attrait supplémentaire, le réinventer.
Et bien entendu, les élèves vont adorer, ce qui est somme toute normal : on leur apporte les ingrédients magiques qui les font vibrer : les couleurs, la créativité !
Colorithmes : objectif “graphismes” en plus
Mais ce n'est pas tout.
Colorithmes se base sur des damiers et des séries de lignes, ainsi que des planches algorithmiques contenant les consignes.
Voici quelques exemples (il y a plusieurs niveaux de difficulté) :
Outre les algorithmes de couleurs, Nanoug propose d'alterner des motifs graphiques, voire de les superposer aux alternances colorées, ce qui ajoute encore une niveau à l'activité.
Colorithmes : respect des programmes officiels
Toutes ces activités ne se contentent pas d'être utiles et sympathiques : elles sont parfaitement en phase avec les programmes officiels, comme le montre l'organigramme qui figure en tête de l'ouvrage :
Comme vous pouvez le constater, les références sont précises et nombreuses…
Colorithmes : dans votre classe ?
Si vous désirez en savoir plus sur Colorithmes et pourquoi pas vous procurer le fichiers (à télécharger immédiatement après achat), il vous suffit de cliquer sur le bouton rose :
Ah si j’étais en maternelle, j’adorerais.
Je me demande si je ne vais pas tenter ça pour moi !