L‘année scolaire se termine. Nombre d'entre vous ont pu expérimenter le mercredi matin travaillé. D'autres (dont je fais partie) vont découvrir cette nouvelle organisation de semaine à la prochaine rentrée. Il va falloir se remettre en question. Probablement bouleverser ses emplois du temps quotidiens pour pouvoir gérer ces “cinq jours d'affilée”.

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mercredi

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Merci de venir ici apporter vos témoignages, vos solutions, vos réussites pour ce nouveau défi.

Précision : l'objet de cet article n'est pas de “casser de la réforme”. Elle est là, elle est en place, à nous de nous organiser, maintenant. Soyons positifs, observons lucidement la situation et focalisons-nous sur la manière de gérer sereinement la prochaine année. Comme le dirait Darwin : adaptons-nous.

Dans ma commune, cette année, nous avons travaillé le samedi matin. Il y avait un fort absentéisme (plus de 50% dans mon école), aussi le mairie a décidé que l'an prochain, nous rentrerions dans le rang et que nous travaillerions le mercredi. Dont acte.

Pas si simple

Lorsque je discute avec des collègues des communes voisines, qui eux travaillent le mercredi matin, je me rends compte que les choses ne sont pas simples. Ils me décrivent des élèves de maternelle surexcités à partir du jeudi matin, un gros épuisement des enseignants, voire un découragement. C'est un peu angoissant.

Cependant, je voudrais ici lancer un message d'espoir. Je suis certain qu'on peut éviter les désagréments et avoir des élèves – et des enseignants – heureux, à une condition : analyser sereinement la situation, comprendre ce qui pose problème, décider d'un plan d'attaque, et surtout, surtout, agir.

Rythme

A mon avis, le noeud du problème, c'est le rythme. J'ai eu l'occasion de m'exprimer ici et sur la notion de rythme. Un rythme est une alternance. Les rythmes sont partout dans la nature et dans les activités humaines. Alternance du jour et de la nuit, rythme des saisons, travail/repos, tempo musical, etc…

Lorsque notre rythme change, nous souffrons. Exemple d'un changement de rythme : le décalage horaire lorsque nous voyageons. Nous devons nous lever à l'heure où nous nous couchons habituellement, manger alors que nous n'avons pas faim, et autres désagréments. Mais cet exemple est celui d'un décalage de rythme, pas vraiment d'un changement. Là, nous avons un réel changement : la coupure après deux jours disparaît, et forcément les temps de récupération physiques et physiologiques sont chamboulés. Effectivement, si nous ne changeons rien à notre fonctionnement, nous nous retrouvons à courir un marathon alors que nous étions sortis faire un petit footing. En quelque sorte.

Récupérations

Je vous avais expliqué ici l'importance vitale des temps de récupération. Ils n'ont pas besoin d'être longs, mais ils ont besoin d'être profonds et fréquents. Ce sont des “recharges-express” des batteries. Ces récupérations soigneusement calculées sont le secret des champions de tennis, qui gardent toute leur énergie après des heures d'affrontement alors que leurs adversaires, aussi puissants physiquement, s'écroulent et perdent leurs moyens.

C'est donc sur ces temps de récupération que nous devons nous focaliser. Vraiment. A nous d'appliquer la recette de Nadal ou Djokovic.

Et c'est là que nous avons besoin des expériences de ceux qui ont su relever le défi des cinq jours d'affilée. La réussite ne peut venir que d'un changement des rythmes, non pas dans la semaine, mais dans la journée.

Emploi du temps gagnant

Je vous lance un appel : s'il-vous-plaît, ne soyez pas timides, venez laisser un commentaire, exposez-nous vos recettes, vos techniques, expliquez-nous comment vous avez relevé le challenge, donnez-nous envie de travailler le mercredi !

Je compte sur vous !

La solution est dans l'emploi du temps, j'en suis persuadé. Construisons ensemble l'emploi du temps gagnant, et passons des vacances sereines.

OK ?

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