Il y a les images séquentielles, souvent un peu vieillottes, “techniques”, sans surprise, ne faisant appel qu'à la logique. Utiles, certes, mais à portée quand même assez limitée.
Et puis, il y a les Historiettes. Et là, c'est une autre histoire. Un autre niveau. Une autre dimension, bien plus ouverte, permettant une exploitation riche et variée.

.

.

Comment ? Vous ne connaissez pas ? Venez, je vous explique tout.

Je me souviens de ma découverte de la notion d’historiette.

C’était en 2013.

Je suis abonné à la newsletter de Crayaction, le site de Marianne et Sacha, grandes amies de Tilékol, et j’avais reçu une invitation à découvrir ces mystérieuses historiettes dans la section du site appelée « les P’tits + ».

(Ces « P’tits + « sont un espace réservé dans lequel les abonnés peuvent découvrir des petits fichiers, déposés là de manière temporaire. En général, de bonnes petites surprises !)

Quand j’ai découvert « le lutin et de la grenouille », ou « à la mer », j’ai immédiatement eu envie de les utiliser. Et mes élèves ont tout de suite accroché. Je me souviens de leur grands sourires et de leur empressement à participer, c’était un vrai plaisir, qui a porté ses fruits.

Qu’est-ce qu’une historiette ?

Une historiette, c’est une suite d’images qui raconte une histoire.

Des images séquentielles rebaptisées ? Pas du tout ! C’est bien mieux !

Pourquoi ?

Parce qu’on a un vrai scénario, avec une mise en situation, un déroulement amenant un certain suspense… et une chute, une vraie chute, qui provoque bien souvent un grand éclat de rire général lorsqu’elle est révélée.

Cette caractéristique des historiettes – associée à la qualité visuelle des images – en fait un outil précieux et utilisable en classe à plusieurs niveaux différents.

En ce qui me concerne, dans ma classe de grande section, elles m’étaient d’une aide précieuse pour des activités langagières : la maîtrise de la langue française étant LA grande priorité dans les écoles de la Réunion et en particulier dans le quartier où je travaillais.

D’ailleurs, voici une petite vidéo que j’avais faite à l’époque à partir d’une production réalisée en classe, sur tablette, avec l’application Book Creator (la vidéo se termine un peu trop vite, je pense que quand je l’avais exportée nous n’avions pas entièrement terminé la production).

.
.

Historiettes, version 2018

Si je vous parle de tout cela aujourd’hui, c’est parce que Sacha a tout récemment mis en vente (à un prix plus que raisonnable) un très gros dossier (1 Go !) à télécharger.

Ce dossier est plein à craquer d’historiettes (j’en ai compté 35) : il y a de quoi faire, pendant des mois, voire des années ! C’est assez impressionnant.

Comment se présentent les historiettes ?

Chaque historiette a son dossier. Prenons par exemple la charmante « coccinelle sous la pluie ».

Dans le dossier, on trouve :

  • Les images en noir-et-blanc, au trait. Bien pratique pour en faire des sorties papier sans vider la cartouche d’encre.
  • Les images en couleur, à imprimer ou à projeter, par exemple.
  • L’histoire complète présentée sous la forme d’une bande reprenant les images dans l’ordre.
  • Un fichier Power Point permettant de projeter l’histoire avec de petites animations sympathiques entre chaque image
  • Les images de l’historiette, en noir et blanc (au trait), en petit format, à découper, avec une feuille servant de support pour placer ou coller les images.
  • L’historiette, sous forme de cartes en couleurs et en noir et blanc, à imprimer et plastifier
  • Un petit dossier-élève, faisant le point sur le vocabulaire utilisé (noms, adjectifs, verbes) et servant de support pour mettre l’historiette sous la forme d’un petit texte écrit par l’élève lui-même.

De plus, un mode d’emploi pour les enseignants est fourni (13 pages). Il présente le concept, en expose l’utilité, explique comment choisir une historiette, et comment l’exploiter, étape par étape, de la découverte aux prolongements en collectif, semi-collectif et individuel.

Mais ce n’est pas tout : utiliser des historiettes, c’est bien, mais en créer, ce n’est pas mal non plus ! Des conseils sont donnés pour que ce soit une réussite.

Enfin, un tableau récapitule le tout. Avec ça, impossible d’être perdu.

Il y a plusieurs niveaux d'historiettes, depuis les plus simples (3 ou 4 images, traitant de la vie quotidienne ou de l'environnement immédiat de l'enfant) utilisables en PS ou à l'accueil, jusqu'aux plus évoluées (7 ou 8 images, faisant appel à l'imaginaire, à l'humour) utilisables au CP ou même au CE1/CE2…

.


Les images sont fournies sous la forme de grandes images en couleurs, des mêmes images mais en noir et blanc au trait, de petites images, couleur et noir et blanc…

Je vous encourage à cliquer ici (le site Crayaction) pour lire les informations données par Sacha (illustrées et avec une petite vidéo d’un des fichiers PowerPoint).

Et je vous encourage également à jouer le jeu si ces historiettes vous intéressent : elles sont vendues à un prix plus que raisonnable, donc pas de « partage sauvage » , merci… N’oubliez pas : nous sommes des enseignants, pas des Rapetou ! Cette remarque est d’ailleurs également valable pour les ouvrages de Nanoug : quand des collègues créent des produits de cette qualité, elles méritent le respect, à tous les niveaux.

…On dit quoi ?

Merci Marianne pour les illustrations !

Merci Sacha pour cette réalisation exemplaire !

Merci à tous les fans de Crayaction pour former une communauté enthousiaste, créative et vivante !

.

 

Follow on Bloglovin