Finalement, ça m'aura pris un mois jour pour jour. Un mois de transpiration ! Comme vous pouvez le voir, la nouvelle version du site est installée.

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Une page se tourne… Voici quelques explications à propos de ces changements.
Certes, l'aspect du site a changé. Mais il ne s'agissait pas de modifier quelques éléments par-ci par-là, non, il a fallu intervenir en profondeur. J'en ai tiré quelques enseignements.

Quand faut y aller, faut y aller !

Tilékol est un blog qui fonctionne grâce à un outil extraordinaire que s'appelle WordPress.

Imaginez Tilékol comme une voiture, eh bien WordPress est le chassis et le moteur.

La carrosserie, elle, est confiée à un “thème”.

Il existe des thèmes très simples, gratuits, prêts à l'emploi, qui vont très facilement donner un look sympa à un blog, mais qui ne permettront pas facilement de modifier les dimension des différents éléments du site, par exemple.

Et il existe des thèmes plus complexes habituellement affublés de l'appellation “Premium”, qui sont payants et qui permettent d'aller plus loin, ou même beaucoup plus loin.

Le thème que j'avais installé à l'origine, et qui est resté en place depuis 2011, était de ceux-là. Il permettait de faire énormément de choses (changer la largeur du blog, de la partie rédactionnelle, installer une ou deux barres latérales, créer des pages entièrement différentes, y compris au niveau de l'en-tête, ajouter des éléments en bas de chaque article, changer la police de caractère, la couleur du fond de chaque élément, etc…).

J'en étais très content, mais il avait des défauts, dont une certaine lenteur à l'affichage et une gourmandise en ressources. Et j'avais quand même une crainte : celle d'être un jour obligé de changer de thème, et de voir tout l'édifice patiemment monté se retrouver “remis à zéro”, perdant toutes les mises en page et tous les petits raffinements bien sympathiques du blog.

Mais ce qui devait arriver arriva : le développeur a carrément abandonné son thème sans prévenir personne, ne répond plus aux messages qui lui étaient envoyés (à tel point que je me demande s'il n'est pas décédé), et petit à petit, la belle carrosserie a commencé à rouiller un peu partout : il était de plus en plus difficile de faire tourner le blog.

Le coup de grâce est arrivé en décembre, quand mon hébergeur m'a gentiment demandé de mettre à niveau rapidement un élément technique du site. Problème : mon thème n'était pas compatible avec la mise à niveau.

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Je devais me rendre à l'évidence : j'allais devoir y passer. Traduisez : Tilékol allait devoir changer de carrosserie.

Divin Divi

En faisant quelques recherches, et même quelques tests sur un autre petit site à moi, j'ai découvert un thème qui me paraissait pouvoir faire l'affaire. Il s'appelle Divi.

J'ai respiré un bon coup, je vous ai prévenus, et hop, j'ai appuyé sur le bouton fatidique.

Et j'ai découvert une pure merveille.

J'aurais du mal à vous expliquer tout ce qu'on peut faire avec Divi. Parce qu'on peut quasiment faire tout ce qui nous passe par la tête. je le compare un peu à Photoshop : ses possibilités sont immenses.

De plus, le thème étant payant, les clients ont droit au support technique. Et quel support ! Des gens compétents, avec lesquels on communique en messagerie instantanée, et qui sont TOUJOURS disponibles : le jour, la nuit, le dimanche, tout le temps. Et compétents avec ça ! Toujours prêts à indiquer le bout de code qui permettra de résoudre tel ou tel problème technique. Bon, d'accord, ça se passe en anglais. Mais ces gens sont extraordinaires.

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Eh hop, un petit bout de code “magique”. Merci le support technique !

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J'ai aussi été aidé par Jérémy, développeur lui aussi, français, avec des tarifs très raisonnables et qui a par exemple permis aux jolies “puces” fantaisie de mon ancien thème de fonctionner sur Divi. C'est Jérémy qui est le créateur de l'extension qui fait tourner la librairie en ligne de Nanoug et c'est un grand professionnel. Merci Jérémy !

Méta-apprentissage

Divi, c'est bien, son support technique est disponible, Jérémy est compétent, OK, mais tous les changements, il a bien fallu que je les fasse avec mes mains et ma motivation.

Il a fallu tout d'abord comprendre comment fonctionnait Divi. Et là, j'ai eu une grande chance : celle d'avoir écrit quelques jours avant deux articles présentant le bouquin sur les neurosciences appelé “Mets-toi ça dans la tête !”.

Et donc d'avoir lu le livre.

Ce livre m'a été précieux, parce qu'il m'expliquait par A + B comment apprendre, affronter les difficultés, ne pas me décourager, et progressivement, déclic après déclic, je suis arrivé à dompter Divi.

J'ai commencé par remettre d'aplomb toutes les pages de présentation des livres de Nanoug : 49 pages à recréer, plus 49 pages de téléchargement, plus la page assez complexe de la librairie.

Ca m'a pris du temps, mais j'assistais au miracle de l'apprentissage : il m'a bien fallu trois heures pour refaire la première page, puis progressivement je me suis mis à maîtriser la bestiole, à trouver des raccourcis, et j'ai terminé les dernières pages en 30 minutes chacune. Yesss !

Mais ce n'était pas fini, loin de là.

Des détails partout

Il a fallu ensuite reprendre point par point les multiples détails du site, en prenant en compte une difficulté supplémentaire : l'affichage sur les différents types d'ordinateurs (les PC ne réagissent pas forcément comme les Mac), les tablettes, les smartphones. Et là, ça a été un peu l'arrachage de cheveux.

Un exemple : j'aime bien que le texte des articles ne prenne pas toute la page en largeur, parce que je trouve ça difficile à lire. Je préfère qu'ils se présentent comme une colonne, comme une page de livre, en quelque sorte.

Pour cela, c'est facile, on insère un “padding”, c'est-à-dire une marge gauche et droite.

Sauf que. Du coup, les commentaires d'articles se retrouvaient tout rikikis, avec juste quelques mots par ligne. Et ne parlons pas des réponses aux commentaires, qui avaient l'aspect d'un  bâton de 1 centimètre de large !

Il a fallu modifier la largeur des boutons “répondre”, la taille des avatars, réduire un poil la taille du texte et travailler finement les marges pour que tout soit bon, non sans avoir bataillé pour que le résultat soit correct sur Mac ET sur PC Windows, parce qu'en plus certains navigateurs n'affichent pas la même chose.

J'étais tout content, j'avais tort.

Parce que, quelques jours plus tard, j'ai ouvert Tilékol sur mon smartphone. Et là, l'horreur ! Les marges droite et gauche étaient tellement énormes qu'on ne pouvait pratiquement plus lire les articles, réduits à des micro-colonnes.

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Allez, encore un effort !

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Il a fallu de nouveau tout reprendre, et c'est d'ailleurs à cette occasion que j'ai découvert que Divi permet de paramétrer différemment ses éléments selon qu'ils seront affichés sur un ordi, une tablette ou un smartphone !

Ce n'est qu'un exemple, mais il y a eu tout un tas d'éléments à reprendre, à régler finement, à tester, parfois je me retrouvais face à une difficulté inattendue, je contactais le support technique, qui m'envoyait des bouts de code que je testais, modifiais, etc…

Mais on a fini par y arriver ! Ouf !

A vous de jouer

Je voudrais savoir ce que vous pensez de la nouvelle interface, et que vous me disiez si tout s'affiche correctement sur votre ordi, tablette ou smartphone.

Dites-moi aussi si vous voyez des détails que j'aurais oubliés et qui devraient vraiment être revus…

Quelques explications à propos du formulaire d'inscription à la “newsletter du mercredi” qui se trouve au pied de chaque article : vous remarquerez au bas de ce formulaire une partie “Mentions légales”. Il semble que le RGPD ait rendu ces mentions obligatoires. Pour qu'elles ne défigurent pas trop le formulaire, j'ai fait un texte à défilement dans une fenêtre pas trop haute. Entre nous, je ne vois nulle part ces mentions “obligatoires” sur les sites que je visite. Sont-ils hors-la loi ? Vais-je au-delà de ce qui est exigé ? Est-ce que si je place un simple lien vers les mentions légales je suis dans les clous ? Si vous avez la réponse, je suis preneur !

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Des mentions légales ou un bon roman ? Choisissez votre lecture préférée…

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Ah là là, ce RGPD… Tout ça pour une simple petite lettre envoyée une fois par semaine… En plus, elle n'a pas de caractère commercial, cette lettre ! Je ne fais que vous faire un petit coucou et de vous parler de l'article du mercredi pour vous inciter à venir le lire 😀 Certes, il arrive que les articles présentent par exemple des livres de Nanoug, qui sont des produits payants à forte valeur pédagogique, mais je ne fais qu'indiquer l'article !

Par contre, concernant une autre newsletter, celle du “Club des Amis de Nanoug“, étant donné qu'un des intérêts de ce Club consiste à être invité de temps à autre à des “ventes privées”, avec de fortes réductions sur les livres de Nanoug, j'ai clairement indiqué sous son formulaire cet aspect commercial, au moins personne n'est pris par surprise. De ce côté-là, je suis d'accord avec le RGPD : transparence = respect et confiance !

D'ailleurs, hum, je vous invite à vous inscrire, vous en tirerez avantage très bientôt !

Voilà, finalement cet article est assez complet et surtout il est largement assez long, j'espère que vous l'avez lu jusqu'au bout !

Donc : à vos commentaires !