Aujourd’hui, j’aimerais vous parler de Twitter « pour les pédagos ». Ce n’est pas un article qui explique comment faire, mais il s’adresse plus particulièrement à ceux d’entre vous qui n’ont pas encore de compte. Un petit partage d’impressions sur ce réseau social minimaliste certes, mais utile, certainement.

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Twitter, c'est une mine remplie de pépites. Il y en a même trop !

Une petite comparaison, pour commencer.
Twitter, c’est autre chose que Facebook. Vous pouvez détester Facebook, avoir de bonnes raisons pour cela, et vous intéresser à Twitter.
Si ce n’est pas (encore) le cas, lisez ces quelques lignes.

Vie privée : respectée

Tout d’abord, et c’est extrêmement important, ce réseau est respectueux de notre vie privée (il ne sait pas qui nous sommes, il ne sait pas si nous sommes un homme ou une femme, il ne connaît pas notre âge, et tout un tas d’autres renseignements « ciblés » que le fourbe, le vilain, le traitre Facebook revend aux annonceurs).

Comme tous les réseaux sociaux, il permet de s’exprimer (à l’aide de petits messages ultra-courts) et de lire ce que les autres ont à dire. Il est d’ailleurs utilisé plus que de raison par les politiciens qui en font une tribune officielle. Il est utilisé par les peuples qui font leur révolution. Il est utilisé de mille et une manières. Et il est utilisé par les « pédagos ».

Tiens, parlons justement de cette dernière catégorie de twitteurs (c’est comme ça qu’on dit ?)

Pédagotweets

Vous, enseignants, qui n’avez aucune envie d’être membre d’un réseau social, quel qu’il soit, je vous engage à ouvrir un compte Twitter. Vous n’allez pas vous y exprimer (mais ça vous démangera un jour ou l’autre). Non : vous allez simplement voir défiler devant vous, de manières ininterrompue, des pépites pédagogiques en grand nombre, à vous de les picorer.

Quelques mots, un lien. Vous cliquez, vous tombez sur une photo, une vidéo ou une page web. Et l’information circule, et elle est parfois très intéressante. C’est par exemple grâce à Twitter que j’ai découvert le blog de Christine,  « Objectif Maternelle » dont je vous ai parlé récemment.

Lorsqu’on s’exprime sur Twitter, on « twitte ». Et les gens qui vous suivent peuvent « retwitter » votre tweet à ceux qui les suivent, ce qui fait qu’il est très facile et très rapide de découvrir – et de suivre – d’autres personnes. Il est également très facile d’arrêter de les suivre.

De plus, les recherches à partir de mots-clés sont très simples, puisque le thème principal d’un tweet est souvent signalé par un hashtag (le signe #). Donc, il est aisé, d’une part, de découvrir plein d’informations sur des sujets qui nous intéressent, d’autre part de suivre des personnes intéressantes. Et pour cela, nul besoin d’être actif soi-même et de twitter 25 fois par jour.

Parce que, certes, si certains (dont je fais partie) ne s’expriment que très rarement sur Twitter, d’autres en font un usage quasi-industriel, et « envoie des liens » à qui mieux mieux. Et vous savez quoi ? Bien souvent, ce qu’ils partagent est passionnant.

Quelques tweets du jour

Pour que vous compreniez l'intérêt des tweets, voici quelques exemples que je suis allé pêcher aujourd'hui sur la page d'accueil de mon compte…

…PAF ! je vous jure que c'est vrai ! Au moment d'écrire la suite de cet article, je parcours les tweets des personnes que je “suis”, et je tombe sur cette nouvelle qui m'a laissé la bouche ouverte :

Fabien nous quitte ! Fabien de l'Ecole de Charlie ! Ca alors… Jack de Danger Ecole l'an dernier, Fabien cette année, et François qui s'envole pour San Francisco… Ca bouge chez les instits blogueurs !

Hum, je sens que cette nouvelle fera l'objet d'un article ici-même prochainement. Et que ce tweet va figurer dans mes favoris. Mais remettons-nous, et continuons de récupérer quelques tweets, un peu au hasard, pour que vous compreniez l'intérêt de la chose :

…Vous comprenez ? Des tweets, des liens, on les suit, on découvre, et dans le cadre de notre profession, ça apporte une richesse d'information pertinente indéniable.

Trois catégories bien différentes

J’ai repéré trois catégories de « pédago-twitteurs » :

  • Ceux qui « habitent » dans Twitter. Ils envoient un message lorsqu’ils se lèvent le matin (pour dire bonjour à tout le monde), ils envoient des messages tout au long de la journée, en fonction de leur humeur, de leur occupation, de leurs coups de coeur. Plutôt étranges à mes yeux, mais assurément sympathiques. Ils ont probablement une dépendance à la dopamine, souvenez-vous, je vous avais expliqué ce phénomène ici. En réalité, ces gens-là sont des experts en tweets. Ils sont parfaitement à l’aise dans cet univers virtuels. Et lors qu’ils partagent une info ou un lien, souvent, ils font mouche.
  • Ceux qui « bombardent » Twitter. Ceux-là, je les maudis souvent. Parce que bon, partager un lien sympa, c’est bien, mais en partager 20 à la suite, c’est totalement indigeste. Trop d’information tue l’information. Je me retrouve vite en surcharge cognitive et je me sauve, voire dans les cas extrêmes j’arrête de suivre le « bombardier”. Je ne devrais pas, parce que dans le tombereau d’information déversée, il y a parfois des perles grosses comme des ballons de foot.
  • Et puis, il y a la troisième catégorie, les authentiques partageurs, ceux qui s’expriment à bon escient, qui ont de vraies choses à dire, qui postent des liens intéressants. Ceux-là sont les porteurs de pépites. Ceux-là, je les aime particulièrement. Et ils justifient pleinement une inscription à Twitter.

Surcharge cognitive

Le principal problème que me pose Twitter, c’est celui de la surcharge cognitive. L’information arrive en flot continu. J’ai envie d’aller suivre un paquet de liens, mais je n’ai pas le temps. Certes, il est possible de mettre nos tweets préférés en « favoris », mais ensuite, il faut y revenir. Ca va très vite. C’est un peu le royaume de l’instantané : on voit, on clique, on retient, ou non. C’est cet amas qui finit par donner mal au crâne et qui fait que je ne serai jamais un très bon candidat pour les réseaux sociaux 🙂

Mais bon, malgré ses codes et son lexique un peu mystérieux, Twitter peut constituer un excellent “outil de veille” pour les pédagos passionnés. Si vous n’avez jamais eu l’idée d’y ouvrir un compte, je vous encourage à le faire. Vous allez aller de découverte en découverte.

Au fait, pour « suivre » Tilékol sur Twitter, il faut rechercher @tilekol.

Anecdote : pendant longtemps, le compte de Tilékol s’est appelé @tilkol, sans le ” e “. Pourquoi « tilkol » et non pas « tilékol » ? Je n’en sais rien ! Ca date du moment où je me suis inscrit. Je ne sais pas exactement si j’ai oublié de taper le é ou bien s’il a été ignoré parce que c’est une lettre accentuée, toujours est-il que je me suis retrouvé avec un compte qui s’appellait @tilkol. C’est amusant de supprimer les voyelles, mais il eût été plus logique dans ce cas de s’appeler @tlkl… Donc, @tilkol est devenu @tilekol. J’espère que mes abonnements ne s’en trouveront pas bouleversés 🙂

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