Voici un livre qui va peut-être vous déstabiliser et remettre en question tout ce que vous pensiez connaître en matière de diététique. C'est un ouvrage sérieux, moderne, parfaitement documenté, dérangeant, convainquant, étonnant, détonnant. Une bombe, en quelque sorte.
L'éducation à la nutrition à l'école ? Elle est au programme, heureusement.

L'éducation à la diététique, vaste programme.
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Et après avoir lu ce bouquin, un certain nombre de questions se bousculent dans ma tête. Vous allez comprendre pourquoi.
Je ne vous apprends rien en vous disant que notre société est frappée par une épidémie de surpoids, d'obésité et de diabète.
Cette épidémie croît sans cesse depuis 50 ans dans les sociétés occidentales, pour le plus grand bonheur des marchands de rêves – pardon, de régimes – qui attrapent à tour de bras les gogos à grands coups de “unes” de magazines et de livres-miracles, quand ce ne sont pas des potions magiques sous forme de liquide, de pilules, de barres protéïnées ou de poudre de perlimpinpin.
Les gouvernements des pays occidentaux font des préconisations censées permettre de régler le problème, avec peu de résultats.
L'épidémie progresse inéxorablement
D'ailleurs, les instances éducatives se préoccupent de cette problématique. Par exemple, les programmes de l'école primaire, dans le BO du 19 juin 2008, indiquent clairement dans la section “maternelle” : “(Les élèves) sont intéressés à l'hygiène et à la santé, notamment à la nutrition”.
Le succès n'est pas au rendez-vous. Pourtant, la recette paraît simple : manger moins, diminuer sucres et matières grasses, manger des fruits et des légumes, bouger.
Mais non, rien n'y fait, l'épidémie progresse inexorablement.
J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle.
Bonne nouvelle
La bonne nouvelle, c'est que j'ai lu plusieurs publications récemment qui ne font que confirmer une grosse tendance qui se dessine après des années d'obscurantisme (vous allez comprendre pourquoi) et qui ose exposer au grand jour des vérités qui dérangent.
Cette tendance, une fois de plus, nous vient des USA. Ne vous esclaffez pas,nous savons tous que là-bas, l'obésité est tellement répandue que ce sont les personnes qui n'ont pas de souci de poids qui sont en passe de devenir l'exception.
D'accord. Et c'est également là-bas qu'il y a le plus de salles de gym, c'est là-bas que le terme “fitness” a été inventé, que chaque année de nouvelles pratiques sportives voient le jour dans le domaine de la fonte des graisses, que le plus d'études médicales de grande ampleur sont menées, que le problème est pris à bras-le-corps de tous côtés, que ce soit par l'administration ou par la recherche privée. Pour – entre autres – une simple question d'argent : l'épidémie coûte une fortune au pays, et est susceptible de rapporter une fortune à qui trouvera le remède.
La bonne nouvelle, c'est que je pense sincèrement que l'état des connaissances permet aujourd'hui de déterminer exactement les causes du problème, qui ne sont absolument pas là où on pense les trouver (comme vous allez le voir plus loin), et que, finalement, “il n'y a plus qu'à” traiter la situation à grande échelle.
Mauvaise nouvelle
La mauvaise nouvelle, c'est que ça ne va pas être de tout repos, tellement la vérité va à l'encontre de tout ce qu'on a pu nous raconter depuis des décennies. Tellement nous serons réticents à appliquer une simple recommandation, tellement les retombées économiques seront importantes, tellement il faudra changer les mentalités.
Et d'ailleurs, je ne sais absolument pas comment faire passer le message à mes parents d'élèves. Mais alors, pas du tout, comme vous allez le comprendre.
Cette “vérité” va d'ailleurs être probablement ridiculisée, critiquée, attaquée, vilipendée, dégommée par tous ceux – nombreux – qu'elle va profondément déranger. Et pourtant…
Pour terminer cette longue introduction et entrer dans le vif du sujet, je vais finir par vous présenter ce livre. Il s'appelle “FAT”, ce qui signifie “gras” (ou “graisse”) en anglais.
Il est écrit par le plus crédible de tous les journalistes scientifiques américains, Gary Taubes (du “New-York Times” et de “Science”). Ce n'est pas un charlatan ni un vendeur de vent.
Ce monsieur très sérieux a consacré des années à éplucher, les unes après les autres, les études médicales, dont certaines à très grande échelle, qui ont été publiées depuis des lustres.
Il a fait le lien avec l'état actuel de la science, et il en a tiré des conclusions solides, argumentées, documentées, j'emploierais même le terme d' irréfutables, et j'assume.
Je précise les choses le plus clairement possible : dans les lignes qui suivent, je ne vais pas vous donner mon propre avis, mais énoncer les affirmations de Gary Taubes et vous livrer ses principales conclusions.
Accrochez-vous au cocotier, ça va secouer.
1/ La théorie des calories est un mythe globalement faux.
Gary Taubes a même publié un autre livre de 500 pages sur la question, hyper-documenté. Il n'est pas traduit en français et s'appelle “Good calories, Bad calories”.
Dans “Fat”, l'auteur démonte les absurdités scientifiques du comptage des calories tel qu'il est communément pratiqué. Il le démontre par une équation toute simple. Le résultat est le suivant, je cite : “Si l'adiposité était réellement déterminée par l'équilibre entre les calories consommées et les calories dépensées, cela impliquerait entre autres qu'il suffit de manger vingt calories en trop par jour pour grossir d'environ 23 kilos en 25 ans.”
Et, par voie de conséquence, qu'il suffirait de manger 20 calories de moins par jour pour tout reperdre !
Ce ne sont pas des affirmations gratuites, mais une démonstration brillante et argumentée.
2/ Se sous-alimenter ne fait pas maigrir.
Une des expériences scientifiques décrites dans le livre est sans appel. C'est dans cette partie du livre que les hormones entrent en scène. Et dans notre corps, les hormones font la loi.
Je vois venir d'ici vos railleries : bien entendu, si on ne mange plus RIEN, on va fondre et finir par mourir. Mais nous parlons ici du problème de surpoids des individus qui ont trop souvent le réflexe de “faire un régime” et qui auront pour résultat au bout de quelques semaine une prise de poids, et non une perte de poids. Le retour de bâton est impitoyable et programmé par nos hormones.
3/ Faire du sport ne fait pas maigrir.
Là, j'avoue que ça m'a porté un coup. Et pourtant, il suffit d'entrer dans une salle de gym et de voir les mêmes personnes qui pédalent inlassablement sur place depuis des années et qui n'ont pas changé de volume.
Précision : le sport donne faim. Lorsqu'on a faim, on mange plus que d'habitude. Et le résultat est tout simplement une balance qui s'équilibre et ne bouge plus.
Deuxième précision : les sportifs qui maigrissent (il en existe) ne se rendent pas compte que c'est autre chose qui les fait maigrir. Cette “autre chose” est exposée peu plus bas dans le texte.
4/ “Nous ne grossissons pas parce que nous mangeons trop, nous mangeons trop parce que nous grossissons”. (sic)
Inutile de culpabiliser, de se morfondre, de se prendre pour quelqu'un qui manque de volonté, il est tout-à-fait normal de consommer une quantité donnée de nourriture lorsqu'on pèse un poids donné. Tout est démontré de façon limpide dans le bouquin.
La problématique est inversée. La solution est ailleurs. Cette affirmation, déroutante de prime abord, devient pourtant une évidence à la lecture du chapitre qui lui est consacré.
5/ Le gras, et en particulier le gras animal, est BON pour le système cardio-vasculaire, a un effet positif sur le cholesterol ET ne fait pas grossir.
Ne vous moquez pas de moi ni de Gary Taubes, merci. Je sais, c'est déstabilisant parce que cela va à l'encontre de tout ce qu'on nous raconte depuis des années.
TOUT est DÉMONTRÉ point par point dans ce bouquin (et dans un autre dont je vous indique les références en bas de cet article).
Je ne vais pas ici vous donner les explications, franchement ce serait trop long. Simple exemple : les vertus étonnantes du saindoux pour notre santé y sont disséquées. L'explication commence en bas de la page 241. Si vous trouvez ce bouquin dans une librairie, ouvrez-le à cette page, vous ne pourrez plus le lâcher.
6/ UNE SEULE CHOSE fait grossir : c'est la consommation excessive de glucides et la réponse hormonale (insuline) qui en résulte.
Les glucides se trouvent dans… le sucre, les boissons sucrées, les bonbons.
Et aussi les pâtes, le riz, le pain.
Dans toutes les céréales…
Céréales qui ont commencé à être consommées avec l'invention de l'agriculture (il y a 12 000 ans) alors que l'Homo Sapiens a au bas mot 100 000 ans d'”ancienneté”, si je puis m'exprimer ainsi. L'évolution qui a fait l'homme moderne (et ses ancêtres), qui a forgé son corps, qui lui a construit son cerveau exceptionnel, cette évolution s'est faite SANS les céréales, SANS les excès de glucides qu'elles provoquent et également pratiquement sans les fruits (remplis de fructose, une glucide particulièrement riche), qui n'étaient disponibles sous une forme primitive que quelques semaines dans l'année.
- Donc, dans le plat de pâtes, ce ne sont pas le beurre et le fromage les ennemis, mais les pâtes…
- Dans la pizza, l'ennemi, c'est la couche de pâte, et non pas la garniture…
- Dans le hamburger, c'est le pain le coupable…
- Dans le sandwich “saucisson-beurre”, le saucisson et le beurre sont innocents !
…Je continue ?
Le coup de grâce
Je vous avais dit que ce serait étonnant, mais attendez, je vais vous asséner le coup de grâce :
Pour Gary Taubes, l'épidémie d'obésité a été causée… par les conseils des gouvernements et des nutritionnistes !
Depuis une cinquantaine d'année (et pas avant), en effet, ceux-ci préconisent :
-De manger des céréales ou féculents à chaque repas.
-De manger plusieurs fruits par jour.
-De modérer, voire de supprimer les corps gras.
Et ces trois préconisations sont ni plus ni moins selon lui que la recette de l'obésité.
(Bien sûr, il y a les sodas et les sucreries qui viennent s'ajouter au problème).
Nous serions donc en présence d'un énorme scandale médical qui, s'il explosait un jour, aurait des répercussions terribles dans nos sociétés.
Merci de ne pas me jeter de pierres, même virtuelles :-).
Je vous l'ai dit, ce n'est pas moi qui parle, mais l'auteur de ce livre-dynamite. De ce livre-bombe atomique !
Ses autres conclusions sont tout aussi étonnantes
- Ceux qui maigrissent en faisant du sport diminuent sans s'en rendre compte leur absorption de glucides, et c'est ça qui les fait maigrir et non le sport.
- Ceux qui maigrissent en faisant un régime hyperprotéïné suppriment sans s'en rendre compte les glucides, et c'est ça qui les fait maigrir, et non les protéïnes.
- L'absorption d'une faible dose de glucides a le même effet sur le cerveau que la nicotine ou la cocaïne ou toutes les autres substances addictives. C'est une drogue, qui nous ordonne instantanément “une nouvelle dose”. Qui pourrait nier ce phénomène ?
Voilà, je vous ai grosso-modo, en simplifiant vraiment, décrit le contenu de ce livre que certains qualifient de “livre sur l'alimentation le plus important de ces cent dernières années” .
En ce qui me concerne, je n'ai aucune raison de ne pas adhérer à ses conclusions, notamment concernant le côté “drogue”. J'en viens à penser que se passer des glucides, c'est exactement la même problématique que se passer de cigarettes pour un fumeur. Ce sont les mêmes mécanismes qui sont en place. Sauf que la différence avec la cigarette, c'est que leur consommation nous est conseillée, vantée, recommandée par les gens qui s'occupent de notre santé.
Tout se tient.
Il y a un an, je ne vous aurais pas parlé de ce bouquin, parce vous auriez pensé que je suis fou. Mais maintenant que nous nous connaissons un peu mieux (je parle ici aux lecteurs fidèles), vous savez que ce n'est probablement pas le cas, même si Marianne me traite de zinzin, mais c'est une autre histoire.
Et mon problème professionnel est le suivant : dans mon école, il est extrêmement difficile d'expliquer aux parents qu'une barre chocolatée est mauvaise pour la santé de leur enfant.
Et jusqu'à maintenant, étant donné qu'ils veulent absolument mettre un “petit goûter” dans le cartable de leur progéniture, nous leur avons proposé… un fruit ou des céréales. Donc des glucides.
Nous avons fait intervenir une nutritionniste, qui a également rencontré les parents, et qui leur a répété ce que dit la sagesse officielle : diminuer les corps gras, manger des fruits, etc…
A la cantine, des repas “équilibrés” sont servis, comprenant systématiquement céréales, féculents, laitages, fruits.
Mais que faire ?
…Je ne sais vraiment pas quoi leur suggérer de manger à la place !
Galilée a vraiment dû être bien embêté pour expliqué aux autorités de son époque que la Terre était ronde. Je me mets à sa place et je confirme : aller à l'encontre de ce qui est communément admis n'est pas chose simple.
Je pense donc que je ne vais pas parler de tout cela à mes parents d'élèves ou aux responsables de la cantine scolaire. Je me ferais lapider.
A moins que vous n'ayez une idée ?
De deux choses l'une : après la lecture de ce livre (et de ceux que je vous indique en annexe), soit on oublie ce qu'on vient de lire, on n'en parle plus et on continue de croire aveuglément aux conseils officiels et à leur peu de résultats, soit on ouvre son esprit, on analyse, on soupèse les arguments, on se gratte la tête et on se met à regarder son assiette d'un oeil soupçonneux…
Vous connaissez mon avis sur la question de l'achat des livres : pour la survie d'une profession toute entière, je vous recommande de faire vos emplettes chez votre libraire de quartier (s'il existe encore).
La références du livre est :
“FAT, pourquoi on grossit” de Gary Taubes, éditions Thierry Soucar.
Si vous comprenez l'anglais, je vous conseille sans réserve “The smarter science of slim” de Jonathan Bailor. Il traite du même sujet, et il est également passionnant. Si vous avez un iPad, vous pouvez le trouver en édition électronique dans la librairie d'iBooks.
Un troisième ouvrage, de la même veine, écrit par un blogueur-biologiste-sportif dont le site web (marksdailyapple.com) est dans mes favoris et m'inspire depuis des années. Son approche est celle du “mode de vie”, le contraire du régime et c'est la voie de la raison. Outre ses conclusions, qui sont les mêmes que celles de Gary Taubes, Mark Sisson (c'est son nom) propose en quelque sorte de renouer avec le style de vie de nos ancêtres du paléolithique…
“Le modèle paléo”, Mark Sisson, éditions Thierry Soucar.
Incroyable ton article Michel et j’avoue qu’il me donne envie de lire le livre … moi qui depuis petite me suis penchée sur la diététique à cause de problèmes de poids constant…
Je ne sais pas s’il est préconisé de ne plus manger de glucide ou très peu… mais j’avoue qu’il n’est pas évident de repenser certaines repas : le petit déjeuner en tout premier… et les goûters des enfants aussi bien sûr…
À murir !!!
En tout cas, merci pour ce partage !!! et bon mercredi
Claude
Eh oui, comme tu le dis, Claude : “le goûter des enfants”… Difficile…
Je ne suis pas surprise concernant le sucre par contre j’ai lu pas mal de choses sur le vegetarisme . Toutes les études montrent que les gens mangeant peu ou plus de viande (et poissons) (je suis en train de lire no steack de aymerick caron, doute sur d’orthographe)
sont en meilleure santé et vivent plus longtemps…. alors assez surprise oui!!!
Merci pour toutes ces interrogations toujours très interessantes !
stefff
Salut Stef
Personnellement, j’ai beaucoup de sympathie (et de tentation) pour l’approche végétarienne, parce que je respecte énormément les animaux et que je suis scandalisé par les pratiques de l’agriculture industrielle qui transforme des êtres vivants en matière première.
Tout récemment, lors de l’affaire des lasagnes au cheval, j’ai même lu les responsables de l’usine de surgelés incriminée dire qu’elle se fournissait en “pains de viande” !
Pour ce qui est du côté nutritionnel, je repasse la parole à Gary Taubes et aux tenants de l’approche “paléo” : pendant des centaines de milliers d’année d’évolution ayant permis à l’humain moderne de voir le jour, notre espèce a consommé du gibier, de la viande, du gras. Nous sommes des êtres omnivores à forte tendance carnivore.
Dans son livre (page 244), GT décrit en détail une étude révélatrice. Celle-ci comparait quatre modes d’alimentation. Le mode “gagnant” était celui qui consistait à ne pas se limiter en gras et en viande rouge. Résultat : des taux de triglycérides en baisse, le “bon” cholesterol en hausse, une perte de poids accentuée. Lors du compte-rendu des conclusions de l’étude, le nutritionniste responsable, végétarien depuis 25 ans, a déclaré avoir voulu prouver que l’alimentation pauvre en glucides et riche en viande et graisses saturées était mauvaise pour la santé. Le résultat, totalement opposé, avait selon ses propres termes été “difficile à avaler”…
la vidéo de ce compte-rendu a été filmé, l’aveu du chercheur est au début :
Très bon billet, merci.
Pour celles et ceux qui souhaitent approfondir leurs connaissances sur le régime paléolithique, je recommande Primal Body, Primal Mind, considéré par beaucoup comme la Bible sur ce sujet.
Le lien : http://www.amazon.fr/Primal-Body-Mind-Beyond-Health/dp/1594774137
Merci Tomek.
Essayez d’éviter de mettre des liens dans vos commentaires, parce qu’ils sont automatiquement considérés comme des spams et que je ne les repère pas toujours 🙂
Bonjour,
Merci pour ce nouveau sujet passionnant, comme d’hab!
Un sujet qui ne me laisse pas du tout indifférente, car je suis actuellement suivie par un endocrinologue nutritionniste pour rééquilibrer mon alimentation, j’ai pris pas moins de 10 kilos en 5 ans, et il était temps de réagir : sport 3 fois par semaine et rééducation alimentaire. Et ça marche, je perds du poids régulièrement et j’ai l’impression de reprendre les bonnes habitudes alimentaires.
Je suis, comme tu l’avais prévu, SURPRISE par ces “nouvelles vérités”. En effet je n’ai pas encore lu le livre (mais j’avoue que ton article m’en donne vraiment envie), pourtant je me pose des questions :
– selon le médecin que j’ai consulté, je ne mangeais pas suffisamment de féculents pendant les repas ce qui me conduisait au grignotage entre les repas. J’ai donc augmenté mon absorption de glucides lents.
– Depuis que j’ai repris le sport, mon appétit se régule, après le sport, j’ai souvent très peu faim.
– Et puis il y a le cas de mon mari, grand sportif (compétiteur) qui a une hygiène alimentaire stricte basée surtout sur les glucides lents (il mange beaucoup beaucoup de pâtes), puis les fibres et les protéines. En saison d’entrainement et de compétition il augmente considérablement ses apports en glucides et maigrit considérablement.
Alors, est-ce que ce n’est pas la preuve que ce qu’on nous dit depuis longtemps n’est pas complètement faux ?
Bonjour Delphine
Le cas de ton mari est parfaitement normal, comme tu le dis toi-même, c’est un grand compétiteur, et je suppose qu’il a un taux de graisse très bas, et comme il a besoin d’énergie pour des efforts de longue durée, il utilise comme carburant le glucose qui va grâce à l’insuline être distribué dans ses muscles sous forme de glycogène.
Il n’est pas atteint de la maladie d’obésité. Cette maladie ne touche pas tout le monde, tout comme pour le tabac : “seulement” 1 fumeur sur 6 développera une maladie tabagique.
Chez les personnes “sensibles”, la sur-consommation de glucides va pousser l’organisme à stocker l’excès de glycogène dans le foie. Lorsque les muscles et le foie sont saturés de glycogène (de sucre), l’excédent est converti en triglycérides et stocké dans les cellules graisseuses (adipocytes).
Il n’y a pas des glucides QUE dans les céréales et féculents, il y en a également dans les légumes verts par exemple, mais le taux élevé qu’on trouve dans le pain, les pâtes, le coca, etc… met à rude épreuve la production d’insuline, qui est là justement pour réguler le glucose dans le sang. Et un organisme déréglé finira par avoir une production d’insuline totalement déconnectée des besoins réels de l’organisme, ce qui conduit direct au diabète.
J’ai commencé ce livre il y a quelques jours et c’est vrai qu’il est déconcertant.
En début d’année, j’ai fait une séquence de science aux élèves de cycle 3 sur l’alimentation. Et en effet, j’ai dit aux élèves de manger un féculent à chaque repas, de privilégier les fruits… Et comme toi Michel, je me demande ce que j’en ferai l’année prochaine ??? Ferai-je une impasse sur cette partie du programme ? Est-ce que je vais essayer d’introduire quelques notions de la théorie de Gary Taubes dans mon cours ??? En fait, ce n’est pas possible d’introduire quelques notions : c’est tout ou rien !!!
En tout cas, je commence à réfléchir sur ma vie personnelle et à penser à ce que nous allons pouvoir manger au petit déjeuner, au dessert… Je n’aime pas manger des plats tout prêt mais je ne trouverai peut-être pas le temps pour cuisiner des oeufs au bacon tous les matins… Sans parler de la tête des enfants en sortant de leur lit !!!! Ca ne déplaira pas à mon mari, mais lui enlever ses féculents, quel sacrilège !!!!
J’ai hâte de terminer ce livre car j’espère avoir quelques conseils pratiques… Au néolithique, on chassait… En ce qui me concerne, je n’ai pas beaucoup de mammouths à passer près de chez moi !!!!
Michel, si tu as mis des choses en place personnellement, je suis avide de tes conseils…
En attendant, je ne travaille pas ce matin et je vais mettre à profit ma matinée pour préparer mes bagages pour partir au ski !!! Du sport mais du fromage bien gras et de la charcuterie pour compenser !!!! Je ne voudrais pas prendre trop de poids !!!!
Hello Isabelle
Mon approche concernant la nutrition et le sport est exactement la même que celle concernant la psychologie et ce qu’on pourrait appeler la connaissance de soi qui amène à faire des progrès.
Il est passionnant de comprendre le plus finement possible comment fonctionne la mécanique de notre corps. Se connaître soi-même est quand même la moindre des choses…
Comme tu le dis toi même : “lui enlever ses féculents, quel sacrilège”. Nous sommes drogués aux glucides. La preuve ? Essaie de supprimer les tomates fraiches ou les endives à ton mari, il le supportera certainement très bien. Mais les féculents…
Je ne connais pas le niveau de tes élèves, mais je pense qu’il est possible pour des ” cycle 3 ” de comprendre le mécanisme de la transformation du sucre en gras dans notre organisme, ainsi que des problèmes qui peuvent en découler (voir mon commentaire ci-dessus). C’est déjà un premier pas…
Bonjour
Mariée à un italien d’origine et adorant cette cuisine, chez nous c’est souvent pâtes, risotto et pizza! tout faux quoi!!! Attention les italiens; vous allez droit dans le mur 😉
Sans rire, manger un peu de tout et de manière variée en privilégiant les aliments dont on connait l’origine ( petits producteurs du coin, animaux élevés dans la région ou dans le poulailler familial) est ma devise. Mais je n’oublie pas aussi le café, le chocolat et les bananes …. qui viennent d’ailleurs!!
Bonne journée
Merci pour ce partage (d’)étonnant!!
Malou, essaie de faire des “tagliatelles” en faisant des lanières de carottes et de courgettes et en les faisant cuire comme des pâtes : c’est délicieux et la sensation dans la bouche est très proche !
Pourquoi pas? mais pour le coup, nous les risquons de les manger seuls parce que pas sûr que mes ados en raffolent 😉
Ils ne verront pas la différence !
Ne surtout pas oublier beurre et fromage râpé, voire Parmesan…
Bonjour Michel,
Comme je suis contente!!! Je ne suis pas (encore) concernée par les problèmes de poids mais depuis quelques années, j’essaie de faire entendre à mes proches ou à mes collègues le bien-fondé d’un régime sans pâtes, pain, mais aussi laitages… En effet, en 2008, j’ai lu un livre (un pavé) fort intéressant mais trop à l’encontre des principes de base de notre alimentation: “L’Alimentation ou la troisième médecine” par Jean Seignalet.
Ce scientifique, biologiste français n’est plus de ce monde mais il a consacré une très grande partie de sa vie à étudier les maladies et leur possible guérison par l’alimentation. Et pas des moindres! comme la maladie de Crohn par exemple. Le Dr Seignalet démontre dans son livre la nocivité des céréales, qui ont tant muté depuis qu’elles existent et des laitages: le lait, c’est bon pour… les veaux.
Le problème de ses substances est qu’elles auraient tendance à rendre notre intestin de plus en plus poreux et celui-ci, à la longue, laisserait passer tout ce qu’il est censé filtrer. (je résume grossièrement). Rien à voir avec l’obésité me diras-tu et pourtant, je pense que cela tient d’une même logique. Il y a une cohérence. Personnellement, j’aime tant le pain et le fromage que j’ai beaucoup de mal à me contraindre à un tel régime mais une amie à moi s’y contraint depuis plusieurs années, l’habitude s’est installée et elle ne prend plus 1 gramme.
Le problème, encore une fois, c’est la place de l’alimentation dans notre société: depuis la guerre, pain et lait tiennent la première place dans la nutrition de base. Mais depuis 2008, je ne peux plus me résoudre à participer à la semaine du goût à l’école ou à faire venir des équipes (de chez Danone!) vanter auprès des enfants les bienfaits des produits laitiers, avec en prime le super cahier pédagogique!
Quant aux fruits, certes remplis de glucides, je dirais qu’ils sont aussi pleins de fibres et qu’à choisir entre ça et une barre céréales…
Désolée pour ce message un peu long! Merci encore de nous ouvrir les yeux. J’espère que nous irons de plus en plus dans le bon sens sur ce plan là!
Bonjour Isabelle
Je ne suis pas scientifique, mais d’après les explications des savants, effectivement, non seulement les laitages n’apportent strictement rien à la santé, mais en plus ils sont nocifs.
Ah, pour les sceptiques : j’ai lu un jour une explication de l’ostéoporose. Elle n’est pas causée par le manque de calcium, mais par l’absorption de glucides, provoquant des variations importantes de l’insuline, provoquant des hypoglycémies nocturnes (pendant la nuit, on ne mange pas), et ce serait l’organisme qui irait alors s’attaquer à ses propres os pour les manger !
D’ailleurs, les gens qui se lèvent la nuit pour explorer leur frigo courent un risque très élevé d’ostéoporose.
Hep, je précise que je ne suis pas médecin ni biologiste, je ne fait que rapporter ce que j’ai lu et qui était écrit par un biologiste.
Le problème des laitages est le même que celui des céréales : leur consommation est conseillée suite à un lobbying actif des agro-industriels auprès des gouvernements.
Ce lobbying a débuté dans les années 60-70, précisément à l’époque où les conseils de nutrition officiels ont commencé à être donnés, précisément le point de départ de l’augmentation, puis de l’épidémie d’obésité…
oh la la !!! je préfère un grand verre de lait qu’un grand verre de soda!
Un bon verre d’eau fraîche, c’est pas mal non plus…
ouaip!! à choisir je préfère l’eau mais pas trop fraiche 😉
Bonjour,
J’aime beaucoup me documenter sur la nutrition car je suis intimement persuadée que ce que l’on est ce que l’on mange et qu’un “beau” corps est celui que l’on soigne en lui donnant uniquement des aliments sains, en lui faisant faire de l’exercice et en l’écoutant le plus possible.
Pour avoir entendu les conseils donné par une nutritionniste à ma maman (qui a eu besoin de ses services l’an dernier et qui continue de faire appel à elle au besoin), je savais déjà que les céréales et les féculents faisaient le plus grossir, et je sais que réduire leur présence dans l’alimentation aide à maintenir le corps à un poids stable et en harmonie avec sa physiologie. Par contre, et depuis longtemps, je suis contre le “totalitarisme” culinaire qui interdit complètement un type d’aliment ou un autre. Il faut manger de tout en quantités raisonnables, oui, même de ces diaboliques céréales car la privation d’un groupe d’aliment ne sert à rien d’autre qu’à en avoir encore plus envie… Connaître son corps et ses limites, c’est ça qui aide à rester en bonne santé. Je trouve plus efficace de bien savoir quel doit être son poids idéal et faire le travail sur soi de l’accepter (certaines voudraient faire du 36 mais sont programmées hormonalement et génétiquement pour faire du 40, elles souffrent de ne pas s’accepter et se tuent à coup de régimes…). Je trouve qu’il faut éduquer les enfants à la conscience de soi pour cette raison: ils doivent apprendre à reconnaître les signes qui leur disent que leur corps va mal. Plus tôt ils feront ça, mieux ils sauront respecter leur corps et savoir quand ils ne font pas les bons choix pour leur santé. Je n’attends de l’école qu’elle apprenne cela à mes enfants bien sûr, je pratique avec eux le yoga et surveille leur alimentation comme la mienne mais pour avoir pratiqué quelques séances de relaxation avec mes élèves de GS, je peux dire que cela marche pour tout: conscience du corps, concentration, calme… Mais là n’est pas le sujet, je m’éloigne du but de ton article et je m’en excuse mais je pense vraiment que se nourrir fait partie de toute une philosophie et une manière de vivre… Quoiqu’il en soit, tu peux essayer de donner à tes parents d’élèves des recettes permettant de supprimer les féculents (jusqu’à ce qu’un autre vénérable expert ne fasse leur apologie…) mais à ta place je leur dirais surtout d’éviter ce qui est industriel, d’apprendre à leurs enfants à respecter leur corps (quelle absurdité de toujours vouloir maigrir, on a un poids déterminé à l’avance, c’est comme si on voulait grandir ou rapetisser…) et à ne lui donner que ce dont il a besoin. Je m’excuse encore pour ce message si long et te remercie de nous faire partager tes lectures et de nous permettre de rêfléchir à autant de sujets différents et touchant nos élèves. Bonne continuation et à bientôt.
Mia
Entièrement d’accord avec toi.
Je rajoute que l’alimentation seule ne suffit pas, c’est toute notre façon de vivre qui entre en jeu.
Toutefois, l’approche de “Fat” est légèrement différente : l’auteur parle des gens qui ont un vrai problème, qui sont obèses ou en net surpoids, qui sont malades, et il analyse ce qui se passe dans leur organisme. Ce qui se passe en profondeur.
Et sa conclusion est surprenante mais tellement documentée qu’elle est parfaitement crédible : pour un certain pourcentage de la population, le fait de suivre les recommandations officielles (céréales, fruits, suppression du gras) équivaut à tomber malade, parfois gravement d’ailleurs, le diabète en particulier n’est absolument pas anodin.
Il ne s’agit pas de totalitarisme, mais de mécanismes parfaitement documentés dont les conséquences ont été maintes fois étudiées. D’ailleurs nos anciens étaient parfaitement au courant, l’auteur cite même Brillat-Savarin qui en 1828 exposait clairement la situation.
J’insiste pour dire que cet ouvrage n’est pas un pseudo-livre de régime ni un ouvrage apportant une recette magique, si cela avait été le cas je n’en aurais surtout pas parlé.
Il est possible qu’un jour prochain, cette publication -ainsi que de nombreuses autres, ce livre est loin d’être le seul à exposer ces conclusions – amène à provoquer un énorme scandale à côté duquel le scandale du sang contaminé et celui de Médiator paraitraient mineurs. Il s’agit d’une épidémie touchant des dizaines de millions de personnes dans le monde.
C’est un bouquin écrit par un scientifique, qui, page après page, présente les résultat de dizaines d’études médicales réalisées sur des populations importantes. La beauté de ce livre, c’est que c’est un livre de sciences qui se lit comme un roman policier.
Il explique par exemple qu’aux USA, de nombreux médecins, convaincus que la diabolisation du gras est infondée parce qu’au courant des résultats de ces nombreuses études, refusent d’en conseiller la consommation aux personnes ayant des problèmes cardio-vasculaires alors que cela pourrait leur venir en aide. Ils le refusent simplement par peur du procès pour le cas où leur patient ferait une crise cardiaque… parce que les “anti-gras” ont tellement asséné que le gras était mauvais pour la santé, pendant des décennies, qu’il est maintenant très mal vu de dire le contraire.
Merci Michel pour tout ce que tu partages avec nous !
Je vais m’intéresser sérieusement à cette affaire, car en y réfléchissant un peu, je me rends compte que tous mes problèmes de poids ont commencé lorsque je me suis mariée avec un marocain ce qui a entraîné une consommation beaucoup plus importante de pain.
Je vais donc tenté l’expérience de diminuer mes apports en glucide.
Bonne continuation !!!
De pain… et de couscous ?
Très interessant ce bouquin … et enfin j’aurais une réponse “scientifique” à apporter à mon entourage qui trouve si injuste que je sois mince en mangeant gras et en ne faisant pas de sport 🙂
Le gras est le mal-aimé..
Sera-t-il réhabilité un jour ?
Je me souviens d’un oncle qui est mort à un âge canonique et qui adorait grignoter des petits bouts de lard cru qu’il découpait de la pointe de son canif…
Quant aux Inuits, qui pendant des siècles se nourrissaient de gras de phoque et étaient minces, leur tour de taille a explosé comme un pop-corn lorsqu’ils se sont mis à consommer de la farine … et des glaces.
Et les guerriers Masaï, grands et effilés, ils se nourrissent quasi-exclusivement de sang ( mélangé à du lait, il est vrai, mais pas écrémé ! ) qu’ils prélèvent sur leur bétail vivant…
Eh bien alors………… je ne sais plus à quel saint me vouer ! Mais cette nouvelle me concerne en tout premier lieu, puisque en LUTTE CONSTANTE contre un surpoids résistant : je mange des légumes et des fruits, je limite les produits laitiers, je ne bois que de l’eau mais……… j’aime le pain :(( Alors mon problème vient-il de là ? Faudrait que je tente l’expérience… JE VAIS LE FAIRE !!! bah, ça va être un crève-coeur, mais bon, si le résultat est là…
Merci pour ces infos inédites !
Isac,
Ne va surtout pas te lancer dans un régime privatif, ce serait catastrophique.
Commence par vider tes placards de la farine, biscuits, confiture, Chocapic, etc… Direction la poubelle, ou fais un don à ton meilleur ennemi.
Ensuite, remplis ton frigo de bons légumes verts frais, de bonne viande (même rouge), de bon poisson, d’oeufs, de jambon, etc…
Pendant 15 jours, par exemple, fais un test où tu supprimes produits laitiers, fruits (oui, fruits), pain, céréales, mais par contre mange sans complexe le reste. N’oublie surtout pas le gras, l’huile, parce que c’est ce qui va te donner ton énergie à la place du sucre.
Le plus difficile sera l’effet de manque, comme pour arrêter la cigarette.
Au bout de 15 jours, si tu constates une amélioration, lis le livre de Gary Taubes et celui de Mark Sisson, et décide si tu es prête à vouloir changer de mode de vie, pour le meilleur et pour le reste de tes jours…
Mais par pitié, ne fais pas de régime, ce serait l’échec assuré !
Si c’est un crève coeur, inutile d’essayer, tu ruminerais trop de pensées négatives et tu échouerais.
Par contre, si tu te motives avec le plaisir de manger de bonnes choses et de voir des résultats, tu as une chance de réussir.
Et connais-tu Zermati ? Selon lui, le problème c’est que on grossit parce qu’on mange pour de mauvaises raisons (stress, angoisse, ou autres) Il affirme qu’il faut réapprendre à manger quand on a faim et que le corps sait ce qu’il lui faut pour peu qu’on soit capable de l’écouter.
Pour ce qui est du goûter à l’école, chez nous cela n’existe plus et aucun enfant n’a de goûter dans son sac. Ça n’a pas l’air de leur poser problème.
Tout est question de juste mesure, ça a toujours été ainsi et tel qu’il est présenté, ce livre semble prôner une nouvelle forme d’extrémisme en se cachant derrière certaines assertions pas forcément fausses, mais pas assurément vraies. Bref, des assertions jusqu’au boutistes. Un nouvel Dukan semble-t-il. Les démonstrations par l’absurde font généralement fi de quantité de paramètres, oubliant que tout est histoire d’interaction de multiples paramètres, rien n’est ou tout blanc ou tout noir.
Le problème de l’effet yoyo est souvent dû au fait que les abonnés aux régimes éclairs veulent perdre en un mois ce qu’elles ont mis des mois à prendre, voire des années. Absurde. Du coup, ces personnes se privent comme des malades de quantité d’aliments qui faisaient leur quotidien, et effet de manque oblige, on retombe tôt ou tard dans ses travers. De plus, le corps maltraité ayant de la mémoire, à la fin du régime, il stocke, il s’arme pour combattre la prochaine attaque. On ne peut demander raisonnablement à quiconque de bannir du jour au lendemain des habitudes, même mauvaises, qui ont été la source de la création de leur propre identité, de leur propre image, vous savez, l’image de soi.
Les régimes des magazines réduisent trop souvent certains aliments et en interdisent d’autres qui font partie du plaisir quotidien. Faire régime ce n’est pas s’interdire de boire la moindre goutte d’alcool, c’est en réduire les quantités et la fréquence de prise, ce n’est pas bannir le chocolat, mais c’est permettre 1 ou 2 carrés au lieu d’une plaquette…
Parlons maintenant sport. Le sport ne fait pas maigrir, ce n’est que partiellement vrai. Faire du sport, c’est se muscler également et le muscle étant plus lourd que la graisse, donc de ce point de vue, il ne permet pas forcément une perte immédiate de poids, mais il affine le corps (bon sauf les body builder).Cela dit, 1 kg de muscle (supplémentaire) qui dormira la nuit consommera toujours plus d’énergie qu’1 kg de graisse, inerte. D’ailleurs a-t-on vu des sportifs réguliers en surpoids (exception faite des sumos, mais eux le recherchent le surpoids). De plus, il y a bien un moment où le poids de corps va se stabiliser, avec des moments de sèches et des moments de reprises, on ne se musclera pas indéfiniment, on ne perdra pas de poids indéfiniment non plus.
Il y a faire du sport et faire du sport
Mieux vaut faire 4 x 45′ dans la semaine que 2 x 1h30
Prenons l’exemple de la course à pied. Celui qui court lentement ira piocher dans ses graisses quand celui qui court de manière (très) soutenue par rapport à ses propres capacités, ira taper dans le sucre présent dans le sang. Sauf qu’à l’arrivée, le sang n’aura plus sa quantité de sucre, le sportif aura tendance à ouvrir une tablette de biscuits pour rétablir l’équilibre. Au total : rien, là c’est sûr.
Trop souvent, ceux qui font du sport espèrent maigrir dès la première séance. C’est un faux espoir là aussi. La destruction de graisses se fait par des enzymes. Pour augmenter la production de ces enzymes, le corps a besoin de +/- 3 mois d’activité régulière (et pas une réguliarité de 1x par mois, hein !). Ces enzymes ont une durée de vie assez courte, d’où la nécessité de les produire régulièrement, par une activité régulière. Après, ça roule. Mais toute activité sportive doit aussi s’accompagner d’une certaine hygiène alimentaire, cela va de soi. De plus, pendant que vous vous préparez, que vous pratiquez, puis que vous vous remettrez de votre pratique sportive sera autant de temps passé à ne pas grignoter. Rien de pire qu’un paquet de ships devant une mauvaise série tv, même devant une bonne d’ailleurs.
Le sport ne fait pas tout, cela fait partie d’une hygiène de vie qui intègre un équilibre alimentaire, donc, mais aussi une préférence pour les escaliers plutôt que l’ascenseur, pour ne pas rester des heures et des heures assis devant sa tv ou son pc, pour la marche / le vélo que pour sa voiture sur les petits trajets…
Et puis tout est question de marge également. Peser 100 kg pour 1,50m et peser 60 kg pour 1,50m… ce n’est pas la même chose non plus.
Quant à dire qu’il faudrait bannir les céréales sous prétexte que l’homo sapiens est né bien avant l’agriculture et s’est développé sans les céréales, c’est grandement limite. D’ailleurs, l’agriculture n’est-il pas justement le fruit de son développement ? Et cet homme préhistorique, son espérance de vie était de combien ? Dire qu’il ne mangeait pas de fruits serait aussi mettre en avant des choses dont on ne peut rien prouver. L’homme aurait été bien bête également de se priver de ce que la nature lui offre, les fruits et légumes qui sont présents bien plus que quelques semaines par an (en juin les cerises, en nov les citrouilles, en janvier les poireaux…). Mais aussi, combien de temps passait il par jour juste pour trouver de quoi se nourrir lui et les siens? Et combien d’années, voire de siècles cela lui prenait-il pour passer d’une trouvaille à l’autre ? Et de la transmettre à ses pairs ?
Dire qu’il faut bannir les céréales au prétexte que l’homo erectus n’en avait pas dans son biberon, et au prétexte que des civilisations de consommateurs compulsifs de viande hormonées avec hamburger, sodas et autres frites deviennent de plus en plus obèses, sachant que ce phénomène n’est récurrent que depuis +/- 50 ans, c’est également abuser. Que fait-on de ces milliers d’années au cours desquelles nos ancêtres n’étaient pas obèses et se gavaient principalement de pain rancit ? Ne faudrait-il pas plutôt leur dire à ces obèses que des repas de sodas et les hamburgers aux hormones, que le grignotage récurent est LEUR problème à régler ? Encore faut-il qu’ils en aient envie.
Le truc c’est toujours la même chose : il faut savoir prendre la juste mesure des choses. Boire un soda par semaine pourra procurer du plaisir, en boire 3 chaque jour est un abus.
Quant à dire que manger des glucides s’apparente à de la drogue… et bien perso, si je n’en mange pas, je n’en mourrais pas pour autant. Manger tout court serait-il une drogue ? Parce que par contre, si je ne mange pas, je meurs à tous les coups. Là, ça devient donc du n’importe quoi que de comparer les glucides à de la drogue, car vous ne constaterez pas d’effet de manque, de crise de démence, de mise en danger pour non absorption de nouilles dans la semaine. Privez un fumeur de sa nicotine vous le rendrez malade, un consommateur de cocaïne, d’héroïne ou de son alcool et les effets sur lui seront terribles sans une aide prononcée. Après vous voulez supprimer à une personne les glucides sous toutes ses formes, sûr que le gars risque de revenir souvent demander de la nourriture car vous le priverez alors d’une source d’énergie importante. Mangez 200 gr de salade au petit déj et vous ne tiendrez pas la matinée contrairement au fait de manger ces mêmes 200gr, mais de pain.
Bref, continuez à enseigner que le truc primordial, c’est L’EQUILIBRE et ne prenez pas pour argent content tout discours extrémiste.
Salut Malo
Je suis un peu déçu : crois-tu vraiment que sur Tilékol, j’aille vous parler de livres de régime ?
Comparer Dukan à Taubes, ce n’est vraiment pas sympa pour Taubes.
Ce livre est un livre scientifique, qui ne fait que relater des épisodes de recherche scientifique officielle (voir vidéo dans mon deuxième commentaire ci-dessus) et qui ajoute des éléments de vulgarisation médicale.
Lorsque le GIEC a sorti sa fameuse courbe faisant la correlation entre production de CO2 et réchauffement climatique, il a été décrié par de nombreuses personnes, qui d’ailleurs ont peut-être raison, qui sait ?
Lorsque Galilée a affirmé que la Terre tournait autour du soleil, il a été attaqué par les autorités, censuré par le Pape et a risqué de très très gros ennuis.
Et je ne te parle même pas du scandale du Médiator, qui a mis beaucoup trop de temps à être pris en compte par les autorités.
Figure-toi que nos ancêtres du début du vingtième siècle, par exemple, savaient très bien qu’en réduisant leur consommation de pain ils réduisaient leur tour de taille. Ils mangeaient du gras, des oeufs de leur poulailler et n’étaient frappés ni de cholesterol ni de diabète, du moins pas dans les mêmes proportions qu’aujourd’hui.
Les recommandations concernant l’absorption quotidienne de glucides, de fruits, de laitages et réduisant la consommation de gras sont RECENTES, nous l’oublions parce que nous n’étions pas nés ou trop jeunes avant. De même que l’épidémie d’obésité et de diabète est récente elle aussi.
Remettre en cause une vérité établie est toujours dérangeant.
Prends un homme moderne, enlève-lui les médicaments, les médecins, les hopitaux, mets-le dans la forêt, ajoute des bêtes sauvages et des ennemis cruels, et on verra s’il vit plus longtemps qu’un homme préhistorique.
Quant à l’évolution, elle se fait sur des centaines de milliers d’années et oui, l’évolution de l’homme s’est faite sans les glucides, du moins pas à la dose actuelle. L’invention de l’agriculture, c’était hier. Ceci dit (remarque d’instit), si j’observe les vénus de Willendorf ou de Menton, je constate qu’ils avaient un faible pour les dames enveloppées 🙂
Je t’encourage à lire ce bouquin, parce que tu as l’esprit ouvert et qu’il te passionnera.
Gardons l’esprit ouvert, curieux, découvrons le monde, et forgeons nous une opinion personnelle en connaissance de cause. N’ayons pas peur de sortir de notre zone de confort. Ne traitons pas forcément d’extrémiste celui qui nous dérange. Documentons-nous, écoutons ce qu’il a à dire, et après l’avoir écouté, adhérons, ou pas.
C’est comme ça qu’on progresse.
Bon, allez je crois que tout le monde doit mettre un peu d’eau dans son vin…vous aussi Michel 😉 Et je le dis avec tout le respect que je vous dois. Vous venez de lire le livre de Gary Taubes et vous êtes emportés par votre enthousiasme. MOI AUSSI je l’ai été. Je l’ai lu le livre de Gary Taubes, j’ai lu également Good Calories Bad Calories, j’ai lu EGALEMENT tous les livres de Lauren Cordain, j’ai lu le livre de Johnathan aussi… je suis abonné à de multiples blogs de la mouvance Low Carb High Fat…J’ai APPLIQUE les préceptes de ce cadre alimentaire (et non régime vous avez raison de le préciser) depuis 2 ans. Donc je pense être en mesure d’apporter mon point de vue que j’ai la faiblesse de qualifier “d’éclairé”. Je le répète je me reconnais dans votre enthousiasme, celui des débuts de la découverte de ces “nouveaux concepts” totalement à l’encontre des idées préconçues, des idées de l’opinion publique ou ceux du “comptoir du café du commerce”. Rappelons ces idées de du café du commerce : “le gras c’est pas bien, les féculents c’est bien, le sport aussi et pour maigrir faut manger moins gras et faire du sport”.
Effectivement la mouvance “paléolithique” va à l’encontre de ces idées selon le “principe évolutionniste” : on mange des graines seulement depuis 12 000 ans et donc notre ADN n’est pas fait pour y faire face, et donc cancer, obésité et tout et tout sont la cause nos ennuis (je la fais courte et caricaturale).
Or, ce que dit MALO est loin d’être stupide. Il n’a pas tort. Et votre réaction est un peu “rigide”, pardonnez moi de vous le dire. Ne tombez pas dans l’excès inverse…comme je l’AI ETE AUSSI, c’est la raison pour laquelle ayant un peu de recul je fais aujourd’hui profil bas également.
En effet, plusieurs concepts émis par Gary Taubes ont fait l’objet de critique et remises en questions aussi et avec des arguments convaincants. Tout est dans la mesure, oui MALO n’a pas tort.
Non il n’est pas si simple de dire que le mal de notre assiette sont les féculents…pas si simple. Tout est question de mesure ! L’amaigrissement n’est qu’une question de Calories IN vs Calories OUT que Gary Taubes le veuille ou non. Son chapitre sur la thermodynamique est faux dans le fonds. En revanche, il est prouvé que ceux qui baissent relativement leur conso de glucide au profit des protéine et des graisses arrivent plus facilement à maigrir et à stabiliser car ils arrivent plus facilement à satiété leur permettant d’arriver au déséquilibre de calorie consommée vs dépensées : la clé pour maigrir (et là rien de magique, rien de nouveau sous le soleil).
Quand je parle de juste mesure : des articles scientifiques indiquent que les meilleurs “cadres alimentaires” sont ceux qui suscitent l’adhésion de ceux qui s’y conforment : et là la JUSTE MESURE aussi est nécessaire. Certains cadres alimentaires conviennent mieux à certains, et moins à d’autres ! Le régime “LowCarb High Fat” qui en moyenne (une moyenne est une moyenne !) semblent donner de bons résultats…ne convient pas forcémment à tout le monde.
Chez moi le fait d’avoir supprimé tous les féculents du jour au lendemain outre le fait qu’il m’a fait maigrir (mais on perd surtout de la flotte) très vite alors que je n’en avais PAS BESOIN JE PRECISE (6% de Body Fat avant de commencer !) m’a poussé à conduit à avoir des problèmes de comportements alimentaires vis à vis du sucre ; un comble ! Alors que je vivais très bien avant en mangeant pas mal de pâtes avant (je cours beaucoup et suis très sportif) le fait de “me contraindre” m’a apporté plus de problèmes que d’inconvénients. Ce n’est qu’en revenant progressivement à un cadre alimentaire “plus normal”, qui réintégrait du plaisirs en mangeant du sucre et des féculents que j’ai retrouvé mon équilibre.
Je comprends votre enthousiasme, mais vous passez aussi sous silence de nombreux témoignages de personnes pour qui ce cadre alimentaire a été un échec, et des témoignages il y en a aussi sur le net…
Soyez prudents et n’ayons pas d’attitude dogmatique en quoique ce soit. Testons sur soi et prenons les conclusions qui s’imposent.
Mais quant à vouloir absolument supprimer un macronutriment de manière radicale (en supprimant les Carbs.) comme le laisse entendre GT =>>> restons prudent.
Il y a aussi beaucoup d’expériences scientifiques qui contredisent les résultats de GT…Mais il ne les cite pas dans son livre.
Un seul point sur lequel il y a vraiment un super consensus de la communauté scientifique aux USA (et cela commence à suinter en France) et qui ne souffre d’aucune critique dans ce qui est avancé par Gary Taubes c’est sur les graisses :
OUI, effectivement le GRAS (et notamment graisses saturées) n’est pas responsable des maladies cardiovasculaires (les preuves scientifiques sont là…pourtant l’idée a du mal à faire son chemin et l’industrie pharmaceutique n’a pas intérêt à ce que cela se sache trop vite car elle a trop investi pour développer les Statines, qui baissent le taux de cholestérol mais cela ne sert à rien de le baisser artificiellement…).
Donc j’ai l’esprit ouvert… les bouquins je les ai lus…, j’ai APPLIQUE depuis 2 ans, et j’ai lu AUSSI LES CRITIQUES de ces préceptes également pour me forger une opinion.
A vous également d’être ouvert… A LA CRITIQUE et ne prenez pas tout cela pour argent comptant !
Je sais que c’est difficile à entendre mais je fais amende honorable aussi, j’aurais eu la même réaction que vous il y a un an face au témoignage de MALO. Depuis j’ai continué à lire et à revoir mon jugement. tout n’est pas noir, tout n’est pas blanc. Soyons aussi tolérant.
Très cordialement
Bonjour et bienvenue Grego
Ah, le problème avec l’écrit, c’est qu’il n’y a pas l’intonation…
Je pense que certaines personnes n’ont pas compris ce que je voulais dire, et c’est donc que je me suis mal exprimé.
J’ai ici présenté un bouquin que je trouve excellent.
Je ne suis pas particulièrement enthousiaste dans le sens où j’aurais mis la main sur une formule magique, justement, c’est le contraire, je ne supporte pas les formules magiques, qu’elles soient françaises, américaines ou martiennes. Surtout concernant les régimes, rien que ce mot me donne des boutons.
Je vais essayer de prendre une image.
J’ai présenté ce livre comme j’aurais présenté le rapport du GIEC lorsqu’il est sorti. Ce rapport faisant le lien entre réchauffement climatique et émissions de CO2.
Il se trouve que j’ai lu ce rapport, et que j’ai aussi, par curiosité et ouverture d’esprit, acheté, lu et même apprécié bien des côtés du bouquin d’un certain ex-ministre de l’éducation nationale qui descend ce rapport en flammes. Surtout le début lorsqu’il raconte les expéditions à l’autre bout du monde qu’il a menées dans sa jeunesse, bien avant Ushuaïa, ainsi que son anecdote sur le désamiantage de la Sorbonne.
Je ne suis pas scientifique, je n’en sais rien, moi, si c’est le CO2 qui est responsable, tout ce que je sais c’est qu’ici à la Réunion, la chaleur est extrêmement étouffante, et que j’ai chaud. Et que ces questions sont plus que passionnantes.
Concernant le bouquin de Taubes, je l’ai présenté parce qu’il expose de manière sérieuse, crédible et documentée une théorie qu’il n’est pas le seul à présenter, mais qui mérite quand même qu’on s’y attarde : pour lui, il est possible qu’il y ait un lien entre les recommandations officielles de nutrition et l’épidémie d’obésité et de diabète.
Il ne le présente pas comme une vérité absolue, d’ailleurs il le dit clairement dans sa préface. Il encourage la recherche à se pencher sérieusement sur la question, parce qu’il y a urgence, que l’épidémie s’accroît et que l’inertie de la réponse académique et officielle demandera encore une dizaine d’années avant une vraie mise au point.
J’ai dit clairement dans l’article, je ne peux que le répéter ici :
“Je précise les choses le plus clairement possible : dans les lignes qui suivent, je ne vais pas vous donner mon propre avis, mais énoncer les affirmations de Gary Taubes et vous livrer ses principales conclusions.”
La nutrition ? Je pourrais en parler pendant des heures, je connais assi les différentes écoles, par contre, j’avoue ignorer superbement le moindre bouquin de régime-miracle. ce que j’aime, ce sont les mécanismes internes du corps humain, son fonctionnement délicat, ses jeux d’hormones (et pas uniquement l’insuline) et sa manière d’avoir toujours le dernier mot.
Le sport ? je pourrais en parler pendant des heures, des différentes pratiques, des différentes écoles de fitness, du cardio, du fractionné, de la muscu, des vertus du sprint, des squats ou du yoga.
Mais ce n’est vraiment pas l’objet de cet article.
L’objet de cet article, c’est de dire : “Il y a une théorie exposée dans un sacré bon livre, passionnant à lire, qui me pose un problème dans la communication à propos de la nutrition avec les parents de mes élèves”.
Ce qui est amusant, par exemple, c’est que je suis largement d’accord avec Malo et avec vous-mêmes, Grégo.
Bien sûr que tout est une question d’équilibre, que les excès dans tous les sens sont mauvais. Simplement, lisons ce livre (pour pouvoir en parler correctement) – ce que vous avez fait – et posons-nous la question de savoir de quel côté est l’excès : est-il du côté qui préconise de manger du fructose trois fois par jour et de provoquer quotidiennement des pics d’insuline tout en supprimant le gras, ou est-il du côté d’un esprit curieux qui se base sur des éléments de recherche objectifs et cherche des explications à un grave problème de santé publique ?
Comme je le disais, en début de ce commentaire, “Ah, le problème avec l’écrit, c’est qu’il n’y a pas l’intonation…”.
Parce que franchement, je suis très amical et je ne cherche à dénigrer personne, et j’espère que tout le monde le comprend. Je les aime, mes lecteurs, et particulièrement Malo, un “pilier” de ce blog qui a contribué à la mise au point de la version 2 de la feuille Excel tilékol et avec qui j’aime beaucoup échanger…
100% d’accord avec vous.
Mais comme vous avez raison… quand on lit des commentaires, en l’absence du son, le lecteur fait ses propres projections quant à l’intention du rédacteur 🙂
Petite respiration humoristique :
La Vénus de Willendorf : elle vivait à la préhistoire, elle mangeait peu de glucides, elle ne buvait pas de Coca, et pourtant, elle avait une légère surcharge pondérale…
Bonjour Michel, quelle ironie de lire cet article sur l’autoroute qui me ramène de Belgique où j’ai passé quelques jours… Moi qui aie fait provision de biscuits et chocos… :S
Je me reconnais ds ts les points de cet article: oui je deviens méchante qd je n’ai pas ma dose de sucre, j’ai bani le goûter salé qui me semblait une ineptie (question de culture je suppose: les portugais déjeunent et goûtent salé -ds du pain qd même- en tt cas la vieille génération, je suis en surpoids depuis mes accouchements car très surveillée pour le diabète (j’ai maigri pendant mes grosses), je me suis rattrapée après de tt ce que j’aimais et que je n’ai pas pu manger et je commence à avoir les intestins en vrac… Quand je pense à ttes les fois où j’ai été punie parce que je ne buvais pas mon chocolat étant petite ( et pour cause: ça me provoque toujours des brûlures à la digestion!).
Toutefois, il est vrai que tt changer du jour au lendemain entraîne un dérèglement: le corps est habitué à un certain fonctionnement même mauvais! Il faut évoluer en douceur et pour cela, rien de tel que les conseils de diététiciens qui nous réapprennent à manger et non à maigrir.
Pour conclure: rien ne prouve qu’avant -même dans des temps reculés- il n’y avait pas de surpoids! Une sous alimentation par période, certes mais pas tout le temps et pas seulement pour les plus riches, la preuve effectivement par l’art représentant ttes les catégories sociales ( ne pas s’arrêter bien sûr à l’idéal grec qui prédomine encore ne serait-ce que par la musculature des hommes…
Bonjour Céline,
Tu dis “Pour conclure: rien ne prouve qu’avant -même dans des temps reculés- il n’y avait pas de surpoids”.
Certes, mais l’épidémie catastrophique de diabète et d’obésité que nous connaissons aujourd’hui est inédite dans l’histoire de l’humanité et a commencé il n’y a que quelques décennies…
Merci pour ton commentaire “routier” !
Pour une meilleure lisibilité, pourrais-tu écrire tes mots en entier ? Merci ! (Question posée avec le sourire et un bouquet de fleurs virtuelles)
Bonsoir
Je viens de lire votre article et les commentaires.
j’ai envie de vous dire : arrêtez de nous rendre coupable, manger va finir par devenir drôlement scientifique !!!
Manger devrait rester un plaisir !
Je crois, en effet que nous mangeons trop de sucres, surtout des sucres dit rapides. Et je parle en connaissance de cause : J’ai beaucoup de mal à limiter le nombre de sucres dans mon café (et ça x fois sur la journée à cause des récréation, il faut bien une excuse !). J’essaie quand même de faire attention et de suivre les conseils de Montignac qui a lui aussi écrit plusieurs livres sur les régimes basés sur des associations d’aliments à éviter : lipides/glucides : du beurre oui mais avec des légumes pas avec des pommes de terre, des pâtes complètes mais avec de la sauce tomate et pas viande donc pas protéines avec des glucides.
Mais je pense que notre plus gros problème à l’heure actuelle est surtout la qualité de ce que nous mangeons ! produits chimiques (cf liste des ingrédients= pleins de gros mots= beurk).+ mauvaise qualité nutritive.
En ce qui concerne les goûters des enfants, certaines municipalités organisent et prennent en charge les goûters des élèves : fruits variés proposés en libre service coupés et épluchés par les ATSEM (grand merci à elles), produits laitiers (lait, yaourts fromages).
D’autres actions sont aussi menées dés la maternelle : intervention de nutritionnistes dans les écoles pour travailler sur les catégories d’aliments, participation des élèves à des spectacles sur l’alimentation. Information auprès des familles des l’inscription en maternelle centrées autour d’échanges sur les rythmes de vie et les besoins des enfants en maternelle.
Mais un petit bonbon de temps en temps c’est drôlement bon !
Bon, allez, histoire de clarifier les choses, je vais vous faire part de mon opinion sur la question.
Là, ce n’est plus Gary Taubes qui parle.
Je pense que lorsqu’on se trouve face à un problème, il faut toujours rechercher les causes.
Dans le cas qui nous intéresse, la diététique n’est pas la cause.
La cause se trouve dans ce que la science peut nous expliquer à propos du fonctionnement du corps humain.
Et elle dit grosso-modo, en simplifiant énormément, ceci :
Lorsque nous mangeons du sucre, qu’il soit rapide ou lent, notre sang se retrouve en présence de glucose.
Ce glucose est stocké pour partie dans les muscles, et pour partie dans le foie.
Lorsque nous mangeons trop de sucre, l’excès de glucose (le foie et les muscles étant “pleins”) est transformé en triglycérides et stocké dans les cellules graisseuses. C’est le gras corporel, celui qui est nocif et dont il faut (essayer de) se débarrasser.
Si on suit la simple logique, il y a deux manières de le faire :
-Soit éviter qu’il y ait un surplus que le foie et les muscles ne puisse absorber, donc réduire sa consommation de sucres, donc de glucides, donc de pain, de pâtes, de coca et de sucre dans le café.
-Soit éponger le glucose qui est contenu dans les muscles, en contractant ceux-ci et donc en pratiquant une activité de type “musculation” qui va à la fois “taper” dans le glucose et faire grossir les muscles leur permettant d’absorber plus de glucose.
(Faire fondre la graisse existante, c’est une autre paire de manches).
Donc, les sportifs ont besoin d’absorber des glucides, et les sédentaires n’ont pas besoin de glucides.
Donc, l’approche de Gary Taubes et du “modèle paléo” est particulièrement adaptée aux sédentaires.
De plus, en consommant du gras à la place des sucres, on a toute l’énergie nécessaire. Donc, vive les oeufs au bacon au petit déjeuner à la place de la tartine de confiture.
Il y a une myriade d’autres facteurs à prendre en compte, notamment psychologiques, mais la “mécanique de base” suffit quand même à donner une vision à peu près claire du phénomène. Un sédentaire qui est dans une phase insidieuse de “gonflement” aurait intérêt à se calmer nettement sur les glucides. Mais allez demander à un français de supprimer le pain frais du matin : c’est la pire des provocations.
Voilà, c’était ma vision personnelle des choses, là-dessus, vous avez le droit de ne pas être d’accord…
Et je ne pense pas être particulièrement révolutionnaire ni extrémiste…
Bonjour,
je ne suis pas enseignant mais je m’immisce dans votre blog 🙂
Je pense à un livre ” maigrir grâce à la micronutrition de Bénedetti et Chos” où ils prône de lutter contre tout ce qui active l’insuline, celle-ci finissant pas être sollicité à outrance, produisant du lard.
Et c’est vrai que le sucre fait des effets dans le cerveau: après 100 g de bonbon je me sentais toute chose.
Bienvenue sur Tilékol, ce blog est ouvert à tous…
L’activation à outrance de l’insuline, outre le fait de produire du lard, est également la cause N°1 du diabète, mieux vaut donc “calmer le jeu”…
Quant à l’effet du sucre sur le cerveau, j’en ai fait encore une fois l’expérience hier soir. A table, le riz était excellent, et dès la première bouchée, mon cerveau s’est fait harponner et en a réclamé une nouvelle bouchée, puis une autre, puis une autre…
Mais c’est qui, le chef, là-dedans ? 🙂 🙂 🙂
Ben le chef de la machine… c’est ton cerveau!
Si tu as coupé les glucides depuis plusieurs semaines, il est normal qu’il réclame à grands cris! 🙂
Blague à part, celui qui commande “de l’intérieur”, c’est le cerveau. Normalement, il réclame ce dont le corps a besoin. Je crois que beaucoup de dégâts ont été faits lorsqu’on a voulu à tout prix lui substituer la volonté. La restriction alimentaire fonctionne un moment, puis le mécanisme se détraque.
Après, le cerveau se met à réclamer à tort et à travers de la nourriture inutile, ça s’appelle une compulsion et c’est une autre histoire…
Hello Léa
Si on voulait pousser cette logique jusqu’au bout, un fumeur qui essaie d’arrêter devrait continuer à fumer de manière “raisonnable” pour éviter la compulsion…
Il n’est en aucun cas question de restriction alimentaire. Ce que GT explique dans son livre, c’est le mécanisme chimique qui se produit au niveau du cerveau lors de l’absorption d’une “dose” de glucides et qui est similaire à celui provoqué par la cocaïne ou la nicotine.
Certaines personnes qui ouvrent un paquet de Chamallows et qui en mangent UN sont incapables de résister et finissent le paquet, même si elles ont eu leur dose de “sucres lents” dans les repas qui ont précédé…
C’est ce mécanisme dont je parle et dont il faut à mon humble avis prendre conscience, plutôt que de culpabiliser bêtement devant un paquet de Chamallows vide…
J’entends bien, et je suis convaincue de la réaction chimique de dépendance que tu décris. Le parallèle avec la cigarette, l’alcool ou la drogue a cependant ses limites: on peut se passer complètement de tabac ou de de drogue, mais pas de nourriture. Le phénomène de compulsion peut se produire avec n’importe quel aliment, il n’est pas lié uniquement aux glucides. On peut avoir des compulsions avec du fromage, du saucisson et même des choux de Bruxelles!! (Si si!!) Mais quand on réapprend à écouter ses sensations alimentaires (faim, satiété) sans forcément s’interdire un type d’aliments, il y a déjà beaucoup moins de compulsions et de paquets de chamallows vidés.
Je n’ai pas d’avis tranché sur la théorie de GT, mais je ne crois pas que les glucides soient seuls en cause. Il y a également les canons de beauté actuels qui sont en dessous du poids santé normal. Beaucoup de gens sont en restriction constante pour atteindre ce poids rêvé, alternant restriction et compulsion, et ils grossissent.
Il y a un excellent livre sur le sujet: “A dix kilos du bonheur”, de Danielle Bourque, aux éditions de l’Homme.
Des choux de Bruxelles 🙂 🙂
Pour le reste, je ne fais que vous parler de ce livre, chacun est libre de penser comme il l’entend…
Il est sûr qu’expliquer aux français que leur baguette quotidienne n’est pas bonne pour leur santé équivaut à leur déclarer la guerre …
Je t’encourage néanmoins à lire ce bouquin, parce qu’il est réellement passionnant, documenté, et que les idées qu’il expose ne sont pas un avis personnel de son auteur mais le résultat d’une analyse poussée de résultats de la recherche médicale, ainsi que de certaines recherches historiques.
Par exemple, quel était l’état de ce qui était communément admis AVANT l’épidémie d’obésité, et qui est bien différent de ce qui est préconisé aujourd’hui…
Cet article est très intéressant et ça me conforte dans certaines constatations que j’avais pu faire par moi même.
Mon mari vient d’une famille d’obèses et il y a aussi des diabétiques. Il a commencé à grossir vers 22 ans et malgré des restrictions, il continuait à prendre. Et puis il a découvert qu’il était depuis toujours intolérant au gluten. Il a perdu tout ses kilos en trop en quelques mois en supprimant pain, pâtes et pâtisseries mais en continuant de manger à sa faim et en ne lésinant pas sur le gras. Par contre il mange très peu de viande sans que ça lui porte préjudice.
Concernant les fruits, je ne suis pas d’accord avec vous. Ils contiennent de nombreuses vitamines et anti-oxydant et on en trouve toute l’année et non quelques semaines par an. J’ai discuté il y a quelques temps avec un adepte du régime paléo et nous parlions justement du fameux sucre des fruits. Il me disait que les fruits n’étaient pas à proscrire du moment qu’ils étaient mangés crus et entiers. Par contre les jus seraient une hérésie car les fameuses fibres aident à l’assimilation des sucres. Par ailleurs, et ça vaut pour les légumes aussi, plus un aliment est cuit, plus sont index glycémique est élevé. Il vaut mieux donc les manger crus le plus possibles.
Pour conclure, mon mari et moi mangeons tout de même du riz et des pommes de terre mais nous sommes passés d’une alimentation céréalière à 80% à 20% de riz ou de pdt par jour.
Bonjour Rita,
Concernant les vitamines, Gary Taubes dans son livre fait la liste des vitamines contenues dans le saindoux. Impressionnant !
Concernant les fruits, ne confondons pas ce que pense l’auteur du livre et ce que je pense moi-même.
En ce qui me concerne, je suis toujours en admiration lorsque je mange un fruit : la nature a créé une “portion” goûteuse, nourrissante, d’une consistance agréable, et protégée par une enveloppe naturelle et biodégradable.
Il faut simplement éviter d’en abuser, les fruits de 2013 étant fort éloignés des fruits “d’origine”, plus petits, plus acides, moins sucrés, et n’étant disponibles que quelques semaines ou quelques mois par an. Mais ce n’est que mon avis, je n’oblige personne à penser comme moi 🙂
Bonjour Michel,
En cherchant de l’inspiration pour une image pour mon prochain article, je suis tombé sur celui-ci… que je n’ai pas pu m’empêcher de lire, évidemment.
Comme je m’intéresse de très près aux questions de nutrition, je suis entièrement d’accord avec le point de vue de Taubes sur l’absurdité des recommandations officielles pour une bonne gestion de son poids.
C’est encore plus marqué aux Etats-Unis qu’ici en Europe. Chez eux, le gras dans l’alimentation est l’ennemi public numéro 1. Au point que ça devient un argument marketing sur les emballages alimentaires. Quand on sait quelles bonnes choses on trouve dans les graisses, on se demande pourquoi ils se focalisent tant là-dessus.
Enfin, non, j’ai bien une petite idée pour expliquer cette guerre ouverte aux graisses : c’est, comme tu dis, une simple histoire de calories. La graisse contient à peu près deux fois plus de calories que les glucides ou les protéines, pour un même poids. Ni une ni deux, les “nutritionnistes” (des médecins qui ont fait beaucoup d’années d’études et tout et tout) te classent les aliments (bons, pas bons) en fonction de leur teneur en graisse.
C’est presque une religion : tu “crois” à la théorie des calories.
Et pourtant, ça fait des décennies que d’autres “modèles”, bien plus scientifiques et mesurés, sont sur le “marché”. Pourquoi ne pas prêter plus d’attention à l’indice glycémique des aliments ? Personnellement, je n’ai toujours pas compris.
C’est amusant parce que j’ai l’impression que tu enfonces des portes ouvertes, mais je vois par ce que tu racontes de ton vécu que le domaine de l’alimentation est encore “endoctriné” par une sorte de “pensée unique” qui frise ce qu’on appelle “l’obscurantisme moyenâgeux”…
Dernière petite remarque : c’est vrai que la consommation de l’homme préhistorique ne devait pas être composée de beaucoup de fruits, mais il ne s’agit pas d’un “mauvais” glucide. En tous cas pas pour le poids. Tout simplement parce que la plupart des fruits ont une charge glycémique très faible. Ce qui veut dire en clair qu’il est assez difficile de grossir avec des fruits… Je ne parle pas des jus de fruits en boite, ça, c’est autre chose 😉
A bientôt,
Didier
Bonjour Didier,
Je ne pense pas avoir accordé un crédit particulier à la théorie des calories 🙂
Concernant les fruits, lire “FAT” à partir de la page 171. Il explique que les fruits n’ont pas une charge glucidique élevée, mais que le fructose compte parmi les glucides les plus adipogènes.
Didier, ton blog est fort intéressant 🙂
Petit détail, très très amical : Dans les commentaires d’articles, présentez-vous avec votre prénom ou votre pseudo, liez-le à votre site, pas de souci, mais vos copains ne vous appellent quand même pas du nom de votre adresse mail 🙂
Alors évitez de mettre un prénom du style “Jean-Louis@blog-des-meilleures-astuces-pour-bricoler-a-bon-marché-point-com”
Merci !
à votre lecture, j’ai envie de présenter quelques règles de vies qui permettraient à tous de s’assurer une excellente santé :
1 – Manger de tout
2 – Manger seulement quand on a faim, et s’arrêter de manger quand on n’a plus faim
3 – Dormir le nombre d’heures nécessaires
4 – Vivre en ayant des activités diversifiées
Voilà, le problème avec tout ça c’est que je ne pourrai pas en faire un livre car cela est bien trop simple et bien trop court à exposer.
Simple à dire, mais pas forcément simple à mettre en oeuvre, et ce qui est profondément contradictoire, c’est que l’humain préfère se noyer dans des débats sans fin concernant la diététique, l’hygiène de vie, des règles complexes, des recettes médicales ou naturelles, etc.
Il y a peut-être derrière tout ça un but marketing qui nous pousse à consommer des produits, des conseils, et des consultations.
J’ignore si ce que je dis là est réellement compréhensible, n’hésitez pas à me faire part de votre réaction.
Bonjour Félix
Votre formule est excellente.
Pour les personnes en bonne santé et qui veulent le rester.
Il y a évidemment un but marketing dans les livres de régimes, et il y a évidemment un lien direct entre le marketing de l’industrie agro-alimentaire et l’épidémie d’obésité.
Bonjour Michel,
Un petit message pour te remercier d’avoir posté cet article. J’ai évidemment acheté ce livre en février et ai suivi à la lettre toutes les recommandations car j’y ai trouvé des réponses qui me parlaient beaucoup.
Bilan des comptes après 5 mois de “no glucide” :
– plus de ballonnements quotidien
– plus de fringales “de sucre” qui me faisaient manger entre les repas
– perte de 29 kilos !
– des analyses de sang qui n’ont jamais été aussi bonnes !
Je me sens revivre grâce à toi. Merci pour cet info !
Bonnes vacances
Bettina
Fantastique.
Je suggère aux personnes qui comprennent l’anglais de visionner le film “the perfect human diet” (on le trouve en location sur Internet, par exemple sur iTunes).
Une bonne partie de ce film est consacré à l’interview de scientifiques et d’archéologues qui étudient les modes alimentaires des humains, depuis les tout premiers.
Ce qui est assez hallucinant, c’est le passage où on nous explique que l’homme moderne a été rendu possible par son cerveau exceptionnel. Et une fois l’agriculture inventée et le mode d’alimentation chamboulé (avec consommation… de glucides en quantité), le cerveau a diminué de volume !
Conclusion : nous sommes aujourd’hui moins intelligents que les humains du paléolithique.
En tous cas, Bettina, ton message me fait ENORMÉMENT plaisir.
Surtout, n’oublie pas le principal : tu ne fais pas un régime, tu adoptes de nouvelles habitudes alimentaires…
coucou,
Soit rassuré… je suis bien dans une démarche de changement de mode alimentaire et non dans un régime (qui ferait plus de dégâts au final…). D’ailleurs je ne ressens aucune frustration, bien au contraire.
Aujourd’hui, je lis le “modèle Paléo” qui a un peu de glucide (quelques fruits et légumes) mais qui est dans le même concept.
Je vais essayer de voir la vidéo.
à bientôt, peut-etre dans un autre post.
Bettina
bonsoir,
merci pour ce blog mais dur de convaincre son entourage…j’aimerais aider ma nièce qui est vraiment obèse et qui n’a que 11ans…
j’ai lu aussi ce livre, mais j’aimerais avoir des idées de menus , Bettina, pourrais-tu maider? merci.
Le problème de surpoids a des origines et des conséquences qui varient selon les individus.
Mon humble avis : surtout, ne pas faire suivre un régime à une enfant de 11 ans !
Commencer par lui apprendre à prendre conscience de la nourriture qu’elle ingère, lui apprendre à manger plus lentement et à s’arrêter avant d’être complètement “pleine”.
Et lui faire goûter le plaisir que procure l’exercice physique…
Moi j’ai lu le livre de Taubes et du coup j’ai commencé un régime riche en graisses et pauvres en glucides. Depuis 3 ans, j’ai perdu 22 kilos, je n’ai plus de douleurs au ventre après les repas; j’ai récupéré de l’énergie, je n’ai plus de baisse de forme en début d’après-midi. Tout le monde me demande comment j’ai fait et sans faire de sport. Juste en mangeant différement. Du coup, je me suis mis dans l’idée de faire du sport mais le minimum nécessaire comme décrit dans le modèle paléo et je suis persuadé que je vais avoir une belle silhouette et être encore en meilleure forme.
par rapport a la theorie de supprimer les glucides,comment expliquer qu en asie ,ils mangent de tous les glucides et en quantite,et ne sont pas obeses pour autant
Tout ça est effarant ! c’est pour cela que je me suis tournée vers la médecine ayurvédique. Grandement basée sur une alimentation adaptée à la nature de chaque individu. Je sais cela paraît bien compliqué mais ce n’est pas le cas, il s’agit juste de faire preuve d’ouverture d’esprit pour laisser en arrière nos certitudes. Alors on dira complexe plutôt que compliqué ! les principes de l’alimentation ayurvédique sont intéressants pcq elle préventive,curative et très logique et peu couteuse.Il est dit que la pharmacie se trouve dans la cuisine et l’hôpital dans le jardin. L’ayurveda est aussi un art de vivre et une éducation au bonheur. Je serais ravie de vous en parler et ainsi vous conseiller quelques collations pour les enfants. Pour un petit aperçu vous pouvez consulter La méthode Chopra du Dr Chopra. Bon courage.
Martine
MR Michel, auraz vous d’avis pour ma fille 25ans diabete type 1 depuis 12ans deja.. et je vois qu elle prendre du poid ‘contunualement’ – surtout apres avoir faite enormement de sport intense pour le perdre. Les docteurs la demande de manger des glucides a chaque repas et d’eviter bien sur du sucre. Le francais ne pas ma premier langue donc il y a bcp de errors dans ce message. Excusez moi.
GS
Bonjour Gloria
Je me suis intéressé à la question parce que j’ai eu une élève qui était diabétique de type 1 et qui demandait une attention particulière. Mais attention, je ne suis pas médecin, ceci n’est qu’un avis personnel :
L’insuline est responsable de la prise de poids. Lorsqu’on absorbe des glucides, le taux de glucose augmente dans le sang et dans le cas du diabète de type 1, l’insuline est injectée massivement, ce qui provoque la prise de poids. L’insuline est la grande responsable de l’obésité mondiale.
Ne pas oublier que “glucides” = “sucre”.
Dans le cadre d’un diabète de type 1, la difficulté est de rester dans la zone de sécurité, en évitant l’hypo et l’hyper glycémie.
Le docteur lui demande de prendre des glucides pour éviter l’hypoglycémie, mais comme elle ne produit pas naturellement d’insuline, on lui en injecte. C’est l’excès d’insuline consécutif à une glycémie excessive qui est responsable de la prise de poids.
Pour arriver à rester dans la zone correcte, en évitant l’excès de glucose et l’excès d’insuline, qui créent une résistance à l’insuline supplémentaire, à mon avis le mieux est de contrôler très fréquemment le taux de glycémie dans le sang, de manière à pouvoir faire un “réglage fin” de la prise de glucides, pour rester dans la bonne zone sans avoir à trop forcer sur l’insuline.
Je sais qu’en ce moment, plusieurs dispositifs médicaux portables, comme la “K-Watch” vont bientôt être lancés, qui faciliteront grandement la mesure en continue et donc la vie des diabétique.
Courage !
Bonjour,
Lisez le livre du docteur delabos :la chrononutrition vous verrez que ses conclusions sont les mêmes à quelques détails près que Gary taubes ,il a plus de 30 ans d’avance dans la nutrition .