Un besoin humain primitif, essentiel et méconnu

Cet article a été originellement publié en mars 2012.

Il s'applique aussi bien dans notre vie de tous les jours que dans l'exercice de notre métier d'enseignant.

Un élève n'est pas uniquement un nom et une tête, mais c'est aussi un individu à part entière.

Et il partage avec les sept milliards d'autres habitants de la planète un trait de caractère bien particulier, un besoin, une soif primordiale.

Nous avons de bonnes raisons, parfois, de trouver ce besoin gênant, voire pénible. Mais en en tenant compte, de manière positive, la qualité des relations avec “l'autre” s'améliore fortement…

…Un petit rappel ne peut pas faire de mal. Lorsque vous aurez terminé cet article, vous constaterez un changement immédiat dans la manière dont vous allez parler à votre prochain interlocuteur.

 

Il est un besoin humain que peu de personnes évaluent à son importance exacte. C'est un besoin primitif et bien souvent – trop souvent – nous avons tendance à l'oublier, à ne pas en tenir compte. Grave erreur. Pensez-y lorsque vous êtes dans votre classe et vous verrez un petit miracle s'accomplir. Résultat garanti.

Bon, je vous préviens, il y a longtemps que je désirais parler de ce thème, mais je ne savais pas trop comment tourner les choses. Je ne le sais toujours pas 🙂
Donc, je me lance, j'écris ces quelques lignes avec un simple ingrédient pour m'aider : la sincérité. A vous de me dire après les avoir lues si le message est passé !

J'ai pris pleinement conscience de l'importance de cette notion il y a une bonne douzaine d'années, à une époque où je désirais comprendre un peu mieux les mécanismes psychologiques qui régissent les petites équipes, dans le but de créer une dynamique permettant à ces équipes de faire globalement un progrès dans la qualité des relations que ses individus entretiennent entre eux.

Le résultat attendu étant bien entendu un progrès généralisé à tous les niveaux.

C'est par exemple la problématique de base d'un entraîneur sportif ou d'un dirigeant d'entreprise.

Au hasard d'une documentation sur le sujet, un spécialiste conseillait chaudement la lecture d'un livre publié en 1936 et portant un titre incroyablement ringard. (suite…)