Ah, les vacances…Pour ceux qui ont la chance d’en avoir, elles sont souvent synonymes de temps libre. Temps libre pour se reposer, temps libre pour agir, temps libre pour lire. Au fait, vous lisez quoi, en ce moment ?

Tiens, je vais commencer par vous présenter mes propres lectures de vacances.

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Quelques idées de lecture pour l'été ?

Quelques idées de lecture pour l'été ?

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Ce que j’ai aimé, ce qui m'a étonné…

Je suis obligé de vous faire un aveu.

Je ne peux plus me passer de ma liseuse numérique. Plus précisément, de mes deux liseuses. Deux liseuses ? Pourquoi donc ? Une dans chaque main ? Une explication s’impose.

Vous vous souvenez peut-être de la série d’articles que j’avais consacrés à cet appareil (ici, ici et ici).

Je vous expliquais la différence existant entre liseuse et tablette (une liseuse est légère, en noir-et-blanc et ne fait pas mal aux yeux, même pour de longues lectures).
Je vous présentais également le principe de l’écran de liseuse illuminé « par le dessus », un système vraiment très utile permettant de lire en toutes conditions, y compris dans la pénombre, y compris dans le noir total, sans déranger personne, sans lampe, sans bruit de pages qui tournent…

Et je vous expliquais qu’en ce qui me concerne, mon appareil favori était la Kindle Paperwhite, d’Amazon.

Le meilleur des deux mondes !

Le meilleur des deux mondes !

Il est difficile de citer le nom d’Amazon sans réveiller les passions, pour ou contre, d’ailleurs. Il va falloir que nous revenions sur le sujet dans un prochain article. Je ne considère pas Amazon comme « tout mauvais » ou « tout bon ». Je dirai simplement que c’est une entreprise créée par un gars qui a tout compris. Et dont les pratiques peuvent susciter l’admiration quand on considère la qualité du service comme le rejet total lorsqu'on s'intéresse aux “coulisses”.

Bref.

Donc, suite à la publication de la série consacrée aux liseuses, et après lecture des commentaires anti-Amazon, j’ai décidé de faire un genre de geste militant.

Je me suis commandé un appareil « du monde d’en face », présenté comme la « Rolls » des liseuses, plus chère, avec un écran plus grand, d’une définition améliorée, éclairé, et tout et tout : la Kobo Aura HD.

Ainsi, plus de jaloux : je lirai mes emplettes faites sur Amazon à l’aide du Kindle, et les autres (il existe de nombreux libraires en lignes, rappelons-le !) sur la Kobo.

Mon avis d'utilisateur sur la Kobo Aura HD ?

L’écran est mieux défini, mais pour lire, je ne vois pas trop la différence. L’écran est plus grand, l’appareil est plus épais, donc plus lourd, mais ce n’est pas vraiment gênant.

L’illumination est très bonne, plus régulièrement répartie que sur le Kindle, mais la luminosité réglée sur le niveau le plus bas est trop élevée à mon goût pour une lecture nocturne confortable. On s’y fait, mais je trouve que sur ce point le Kindle fait nettement mieux, en proposant une luminosité extrêmement réduite, permettant de lire en laissant tranquillement le sommeil s’installer, sans avoir les yeux agressés par la lumière.

 

Mes petites lectures de vacances

Je vais vous présenter quelque-unes de mes lectures de vacances, mais j’y mets une condition 🙂
…Présentez-nous les vôtres !

On commence par du « lourd ».

Je suppose que vous vous êtes déjà posé bien des questions à propos du vaste univers qui nous entoure. Est-il fini ? Mais dans ce cas, qu’y a-t-il au-delà ? Est-il infini ? Mais comment concevoir l’infini ? A-t-il eu un commencement ? Mais alors, qu’y avait-il avant ? Qu’y aura-t-il après ?

Ce genre de questions, et bien d’autres du même acabit, les humains se les posent depuis des millénaires. Certains cherchent des explications par la science, d’autres en trouvent par la religion.

Nous entendons parler de physique quantique, de la théorie de la relativité, du Big Bang, mais comprenons-nous vraiment la signification de ces notions ?

Ce livre aurait pu s'appeler "Einstein pour les nuls !"

Ce livre aurait pu s'appeler “Einstein pour les nuls !”

Dans son roman « La formule de Dieu », l’écrivain portugais José Rodrigues dos Santos se livre à un extraordinaire travail de vulgarisation scientifique, et va même bien au-delà, puisqu’il nous propose ni plus ni moins qu’une explication globale, logique, scientifique, documentée, et carrément stupéfiante de l’univers.

Je ne vous en dis pas plus, c’est réellement un livre passionnant. D’ailleurs, je pense le relire bientôt, signe qu’il m’a marqué, comme il a marqué plusieurs millions d’autres lecteurs avant moi…

Un avertissement quand même : l’auteur est un immense érudit, mais c’est un piètre romancier. Ne vous attendez pas à un chef d’oeuvre littéraire, mais à un ouvrage de vulgarisation scientifique qui a pris le parti-pris de se « déguiser » en roman, ce qui est une excellente idée.

J’y ai au passage appris l’existence du mot « universaux », qui est semble-t-il un nom commun, pluriel de « universal », et qui est employé comme un adjectif dans la traduction française (qui comporte quelques fautes d’orthographe). Bizarre !

 

On continue par du « sympathique ».

Apple a été créé par deux Steve : Steve Jobs, qu’on ne présente plus, mais il ne faudrait pas oublier Steve Wozniak, l’homme qui a inventé l’Apple 1, le tout premier ordinateur de la marque.

Steve Wozniak a écrit un livre où il raconte son histoire. Il a un titre facétieux : « iWoz », ce qui est un jeu de mots créé à partir de son nom de famille, de la dénomination des appareils commençant par « i » et de l’expression « I was », qui signifie « j’étais ».

Plongée en Californie dans les "seventies"

Plongée en Californie dans les “seventies”

Ce bouquin fort sympathique (et en vrai papier) nous plonge dans les années 70, en Californie, où de jeunes gens épris de liberté, à moitié hippies, ont créé la micro-informatique et révolutionné nos vies. C’est léger, c’est joyeux, les amateurs d’informatique apprécieront sa lecture comme celle d’un bon roman.

J’ai adoré.

On poursuit par de « l’étonnant ».

L’autre jour, j’étais chez mon libraire favori, et je parcourais le rayon de la presse magazine, lorsque je suis tombé sur un genre d’OVNI.

Il s’agit d’un magazine, français, qui porte un nom anglais (« The Good Life »), dont la couverture comporte la mention « rend addict », du style de celle qu’on trouve sur les paquets de cigarette. Et qui fait deux centimètres d’épaisseur, 316 pages !

Intrigué, je parcours la couverture, et je lis : « 300 pages à 360° pour tout savoir de ce qui se passe sur la planète, le premier magazine masculin hybride : news & lifestyle ». »

5 euros. Je l’ai acheté par curiosité, et je trouve le concept vraiment étonnant.
On y trouve des articles sur des sujets aussi divers que la guerre des dosettes de café, la technologie à San Francisco, la fracturation du gaz de shiste, le cuivre en tant que matière première ou l’essai d’un bateau en bois du bassin d’Arcachon…

Sans oublier une section « bande dessinée, une autre consacrée à l’architecture, et un article portant sur l’éducation. Et bien d’autres choses.

Un OVNI dans la presse magazine

Ce magazine me rappelle un peu l’encyclopédie « Tout l’univers » de ma jeunesse : on y change de sujet à chaque page, et même de papier (une section est en papier glacé, une autre en papier mat), on y parle de tout.

Notez que sur les 316 pages, j’ai compté 83 pleines pages de publicité, ce qui là aussi est source d’étonnement au vue du marasme actuel de la Presse française.

…Je vais arrêter là, bien que ces trois ouvrages ne représentent qu’une petite partie de mes lectures de vacances. Sinon cet article va devenir aussi long que « The Good Life » !

A votre tour de nous faire découvrir ce que vous lisez en ce moment !

 

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